Rétrospective 2020-mars : le Québec devient propriétaire du port de Rimouski
Le 30 mars, le gouvernement du Québec devient propriétaire des ports de Rimouski, de Matane, de Gaspé et de Gros-Cacouna.
C’est la date butoir qu’avait arrêtée le gouvernement du Canada pour transférer officiellement ses installations portuaires au gouvernement du Québec.
La gestion des quatre ports sera confiée à la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, une filiale de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), sous la responsabilité du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI).
Selon le ministère des Transports du Québec, la reprise de ces ports dans le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie constitue une étape importante pour le développement maritime, au Québec.
« En devenant propriétaire de ces installations, le gouvernement du Québec assurera leur pérennité et pourra développer une vision intégrée des activités maritimes sur le Saint-Laurent. En déployant des stratégies économiques basées sur ces ports, les régions concernées tireront profit des occasions d’affaires qui s’offrent à elles dans le domaine maritime », indique Transport Québec.
Stratégie de développement du Saint-Laurent
Il convient de rappeler que cette cession fait partie d’un processus amorcé sous l’administration libérale du premier ministre Philippe Couillard. C’est le député de Rivière-du-Loup et ministre responsable du déploiement de la Stratégie de développement du Saint-Laurent, Jean D’Amour, qui avait été à l’origine de la démarche de prise en charge des ports régionaux, dont celui de Rimouski.
148 M$
Le gouvernement du Canada versera une compensation financière de 148,8 M$ au gouvernement du Québec pour l’entretien et les coûts futurs d’exploitation des quatre ports. L’entente comprend aussi un engagement du gouvernement fédéral pour une somme de 14,2 M$ afin de réaliser des travaux de prétransfert.
Selon Transport Québec, le port de Rimouski joue un rôle important dans le transport des personnes et des marchandises, notamment pour les communautés isolées de la Basse-Côte-Nord et de l’île d’Anticosti.
Plusieurs activités s’y déroulent, dont le déchargement de carburant fossile et la traversée Rimouski-Forestville par le CNM Évolution.