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Faits divers

David Dumais fait de nouveau face à la justice

Condamné en 2022 pour trafic de stupéfiants
David Dumais (Photo courtoisie SQ)

Condamné à sept ans de prison en août 2022 à la suite de son arrestation lors de l’opération Oursin de lutte au trafic de stupéfiants, David Dumais fait de nouveau face à la justice.

L’accusé de 45 ans de Rimouski a été accusé d’avoir eu en sa possession de la cocaïne, le 6 mars dernier, à Rimouski.

Lorsque le juge Jérôme Simard lui a demandé s’il était au courant de l’accusation portée contre lui, il a mentionné la possession de cocaïne.

Dumais a informé le juge que son avocat, Me Pierre Joyal, ne pouvait pas être présent. Il lui avait demandé de prendre la preuve du ministère public et de faire repousser le dossier à une date ultérieure.

Le procureur de la Couronne, Me Alex Turcotte, lui a remis la preuve et le dossier a été reporté au 20 octobre.

Hells Angels

Dumais est l’un des 32 individus arrêtés dans le cadre de l’Opération Oursin, tenue en 2019. Il a reçu une peine de sept ans de prison pour des accusations de complot, trafic de stupéfiants et recel de sommes d’argent issues de la criminalité.

Cette sentence tenait compte de son degré d’implication dans l’organisation dirigée par les Hells Angels, de ses nombreux antécédents judiciaires et des peines imposées aux autres individus de même réseau.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Dumais a dirigé le réseau de distribution de Rimouski et de Mont-Joli entre le 28 août et le 31 décembre 2018.

La preuve amassée contre lui consistait en de nombreuses conversations avec un agent civil d’infiltration, un homme de confiance de l’organisation qui a collaboré avec les forces policières.

Réseau de revendeurs

Dumais écoulait de la cocaïne, des méthamphétamines, de l’extasy et du cannabis à Rimouski et à Mont-Joli.

« Il devait fournir une » quote « de 13 000 $ à l’organisation pour avoir le droit de vendre des stupéfiants dans le secteur. Il a perdu son droit de vendre des stupéfiants le 31 décembre 2018 après que plusieurs de ses revendeurs avaient été arrêtés dans une opération précédente (Périmètre) et que ses ventes étaient en baisse », racontait la procureure de la Couronne, Me Martine Savard, de Québec.

En tenant compte de la détention préventive, il lui restait 716 jours de prison à faire lors de l’imposition de la peine en août 2022. La peine comprenait également une interdiction de posséder des armes de 10 ans.

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