ZEC-BSL : aménager une chambre froide
Avis aux sous-traitants intéressés
Poursuivant sa « mission » de sensibiliser les chasseurs de grands gibiers à prélever la ressource de façon responsable, et d’assurer la pérennité des espèces, comme l’orignal, le président de la ZEC Bas-Saint-Laurent, Guillaume Ouellet, convoite maintenant le projet d’aménager une chambre froide communautaire sur le territoire.

En entrevue dans le cadre de l’émission radio et du balado « Rendez-Vous Nature », avec le réchauffement climatique et le souci de s’assurer et de maintenir la qualité de la viande sauvage des grands gibiers, celui qui est aussi le président du Réseau Zec imagine la construction d’un bâtiment réfrigéré pour y entreposer temporairement les orignaux récoltés lors de températures chaudes et anormalement élevées en automne.
Des bêtes perdues
« Je vois que des bêtes se perdent en raison de la chaleur, qu’elles « chauffent » comme on dit. Je souhaiterais que la ZEC-BSL puisse offrir ce service à ses membres. Je rêve d’une logistique de réfrigération, d’un projet qui offrirait ce service aux chasseurs de la zec et même des alentours. C’est embryonnaire comme idée, mais c’est possible et réalisable », estime Guillaume Ouellet.
Ce dernier voit ce projet en partenariat avec un ou des sous-traitants pour le financement et le fonctionnement d’un centre réfrigéré communautaire.

« Je poursuis dans notre volonté de sensibiliser des chasseurs à la chasse et à ce qui gravite autour. On a notamment créé des chasseurs responsables dans le tir, respectueux de la faune, on a subdivisé le territoire pour assurer la sécurité des amateurs, on a encadré la recherche des gibiers blessés avec des chiens de sang. On invite actuellement les chasseurs à protéger la femelle orignal. Mais il faut continuer dans cette voie, il faut aller encore plus loin et c’est notre prochaine étape », affirme Guillaume Ouellet.
Cœur du territoire
Selon lui, en plus de préserver la venaison des effets néfastes de la chaleur, un centre de réfrigération de proximité sur place, au cœur du territoire, garantirait aussi une meilleure qualité de la viande orignal et cerf. Il rejoindrait conséquemment un plus grand nombre d’adeptes de « viande de bois » 100 % naturelle.
« C’est bien beau de récolter un gros » buck », ou un orignal sans bois. Mais si tu gaspilles ton gibier en totalité en raison d’un mauvais traitement, laisse le vivant », commente Guillaume Ouellet.
Le président de la ZEC-BSL espère maintenant que son projet attire des entrepreneurs, et trouve aussi écho auprès de sous-traitants intéressés qui pourraient se regrouper dans la réalisation de ce projet commun. Ce qui est une très bonne idée.