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Saint-Gabriel : Georges Deschênes passe le flambeau

Le maire sortant quitte après 16 ans à la barre de la municipalité
Georges Deschênes (Photo courtoisie)

Le maire sortant de Saint-Gabriel-de-Rimouski, Georges Deschênes, qui a été défait lors des élections municipales du 2 novembre dernier en récoltant 20 % des voix, passe le flambeau avec sérénité, après 16 ans à la barre de la municipalité.

Maire depuis 2009, monsieur Deschênes tentait de se faire élire pour un cinquième mandat à la mairie. Il a été défait par Étienne Lévesque.

« J’ai toujours dit à mes confrères qu’être élu venait avec le fait d’avoir un siège éjectable. Ce qui nous a mis au pouvoir un jour peut très bien nous le retirer, un autre. C’est la démocratie, il faut l’accepter. Je ne suis pas le genre de gars à être en faveur de la démocratie seulement quand
cela m’arrange. »

Il avait également été conseiller, de 1998 à 2002, portant à 20 ans son nombre total d’années d’implications dans la vie politique.

« Déjà, l’époque où j’étais conseiller m’aura permis d’accomplir de belles choses, comme mettre au monde une maison des Jeunes. On s’est associé avec la Maison des Jeunes de Mont-Joli, pour ajouter du sérieux et du professionnalisme à notre démarche. »

Respect au sein du conseil

Aujourd’hui, ce qui le rend plus fier après ses années passées comme maire, c’est d’avoir pu instaurer une paix sociale.

« Quand avez-vous entendu parler en mal pour la dernière fois de Saint-Gabriel ? Cela fait belle lurette. Donc, d’avoir eu un conseil où les membres se respectent. C’est l’une de mes plus grandes fiertés, parce que l’avoir fait pendant 16 ans comme maire, ça n’a pas toujours été facile, mais nous l’avons fait. Le respect qu’on donne aux gens, on se le fait redonner. »

Saint-Gabriel-de-Rimouski durant le Festival Country-Western (Photo courtoisie)

Parmi ses autres réalisations à titre de maire, il soulève notamment son travail avec le dossier éolien.

« Lors de mon premier dossier avec les éoliennes, on négociait avec Northland Power. Les grosses compagnies éoliennes débarquaient chez nous, nous proposaient des choses et c’est comme s’il fallait être à leur service. On leur a montré que, dans le monde municipal, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. On est redevable à notre population. »

Bien qu’être maire n’a pas été de tout repos, l’homme de 69 ans mentionne qu’il a adoré être au service
des citoyens.

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