Sylvie recherche ses amies de « Surboum et Copains »
Une dame native d’Esprit-Saint qui a grandi à Rimouski, Sylvie Fillion, est à la recherche d’amies ayant jadis participé, comme elle, à la populaire émission « Surboum et Copains à gogo » de CJBRT.
Comme le rappelait le chroniqueur d’histoire du journal le soir, Richard Saindon, dans un texte publié fin octobre dernier, cette émission phare de la télévision de CJBR était animée par le populaire animateur Réal Lagacé et s’adressait aux adolescent(e)s. Madame Fillion, qui habite maintenant Laprairie, souhaite retrouver les deux amies qui, comme elle, ont eu le privilège d’être les danseuses attitrées de l’émission. Ce sont des souvenirs précieux pour elle, qu’elle se plaît à partager avec nos lecteurs.
Sélectionnée par Réal Lagacé
« Je devais avoir 14 ou 15 ans, à la fin des années 1960, quand mes amies et moi qui fréquentions l’école Paul-Hubert (ouverte en 1964) nous sommes intéressées à l’annonce d’un concours visant à recruter des danseuses pour l’émission de Réal Lagacé. Nous nous sommes inscrites. Celui-ci nous a interrogé en personne sur ce qu’étaient nos vies et nos rêves et a procédé à la sélection. Je pense que j’ai fait deux saisons avec les mêmes deux amies, mais je ne me souviens pas de leurs noms et j’aimerais bien les retrouver », raconte-t-elle.
Elle rappelle pour qu’on la situe que sa famille a résidé sur l’avenue Rouleau, dans Saint-Robert, et qu’elle a quitté Rimouski en 1971.
Même statut que « Jeunesse d’aujourd’hui »
Chose étonnante, madame Fillion rappelle que la « petite » émission de Rimouski pour les adolescents avait pratiquement le même statut auprès des artistes que sa grande rivale produite à Montréal, « Jeunesse d’aujourd’hui », animée de son côté par le chanteur et animateur réputé Pierre Lalonde.
« Nous étions toujours les trois mêmes danseuses, en scène aux côtés des artistes qui venaient présenter leurs chansons. Nous avons eu avec nous des vedettes comme Nanette Workman, Tony Roman, César et les Romains et le Français Jacques Dutronc. Aujourd’hui encore, je suis une grande amoureuse de la musique, surtout celle francophone et française, mais j’aime aussi beaucoup les standards américains de notre époque, comme Frank Sinatra. Ça m’a aidée aussi dans la vie de participer à cette émission, car j’étais assez timide. Réal Lagacé a su nous mettre en valeur. Il a été très aimable », relate Sylvie Fillion.
Un danseur pour la vie
« Nous étions privilégiées pour des filles de notre âge. Nous étions coiffées, maquillées et habillées par CJBRT. J’ai toujours continué d’aimer aussi la danse. Mon conjoint, Gérard Rathé, est un des trop rares hommes à aimer la danse en couple. Quand je l’ai rencontré à l’Hôtel Normandie, à Rimouski, il cherchait une partenaire et nous avons dansé ensemble… toute la vie. Je recherche aussi des images de l’époque et je lance un appel à ceux qui pourraient m’aider », conclut madame Fillion.
Pour la contacter, l’adresse courriel de celle-ci est [email protected] .