Des étudiants en droit animeront des cliniques juridiques universitaires
Afin de favoriser l’accessibilité et l’efficacité de la justice, le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a déposé mardi le projet de loi no 75, qui prévoit notamment la création de cliniques juridiques universitaires animées par des étudiants en Droit.
Le projet de loi no 75 permettra aux étudiants en droit de donner des consultations et des avis d’ordre juridique dans une clinique juridique universitaire. Il s’agit d’une mesure importante visant à favoriser l’accès à la justice en donnant la possibilité aux Québécois de bénéficier de conseils et d’avis d’ordre juridique de qualité de la part d’un étudiant en droit, et ce, gratuitement ou à faible coût.
Accessibilité à la justice
« L’accessibilité à la justice est l’un des chantiers qui caractérisent notre action gouvernementale. Il faut absolument poursuivre nos efforts pour que les citoyens du Québec aient un meilleur accès à la justice, notamment en matière de coûts. À cet effet, le recours aux moyens technologiques est une avenue que nous souhaitons favoriser afin de rendre le système de justice plus agile, particulièrement en raison du contexte d’urgence sanitaire. La mesure concernant les cliniques juridiques universitaires s’inscrit aussi dans une volonté ferme d’améliorer l’accessibilité à la justice et à faible coût pour la population québécoise », commente le ministre Simon Jolin-Barrette.
Les modifications législatives proposées visent essentiellement à favoriser l’accès à la justice, à réduire les délais de traitement des dossiers judiciaires et à améliorer l’efficacité du système de justice. Des actions sont ainsi prises pour favoriser et encadrer le recours à des moyens technologiques, pour éviter aux citoyennes et citoyens de se déplacer au palais de justice lorsque ce n’est pas nécessaire et, de cette façon, respecter les mesures de santé publique en vigueur. Plusieurs mesures ont également en commun d’encourager l’écrit ou de réduire les déplacements des citoyennes et citoyens dans les palais de justice et les salles de cour.