Une conjoncture agricole touchée par la pandémie de COVID-19
La Financière agricole du Québec a rendu public jeudi l’Agroindicateur 2020. L’organisation estime le revenu agricole net de l’année en cours aux alentours de 750 M$, en dépit de l’impact de la pandémie de COVID-19.
En 2020, les conséquences économiques de la pandémie de COVID-19 et les mesures prises pour y faire face ont fortement varié dépendamment des entreprises, des secteurs et des canaux de commercialisation.
Moins profitable
Globalement, l’année 2020 devrait s’avérer moins profitable en raison d’éléments qui laissent présager une croissance des coûts supérieure à celle des revenus. En dépit des contrecoups majeurs de la pandémie, le revenu agricole net en 2020 pourrait se situer aux alentours de 750 M$, soutenu notamment par les résultats favorables du premier trimestre, la dépréciation de la devise canadienne au deuxième trimestre et la hausse des paiements versés aux producteurs agricoles dans le cadre des différents programmes gouvernementaux.
Vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement alimentaire
« En 2020, la pandémie de la COVID-19 nous a démontré à la fois la résilience et la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement alimentaire. L’importance stratégique du maillon agricole, lui-même affecté sur le plan économique, est apparue évidente dès le début de la crise. Bien que certaines productions aient été touchées davantage, l’Agroindicateur anticipe un revenu agricole net de l’ordre de 750 millions de dollars, ce qui est appréciable dans les circonstances. Enfin, plusieurs éléments laissent présager la perspective d’un futur agricole positif au Québec, dont particulièrement de faibles taux d’intérêt, l’enthousiasme des Québécois pour l’achat local et la reprise économique post-pandémie à travers le monde », commente Ernest Desrosiers, président-directeur général de La Financière agricole du Québec.