Début du contre-interrogatoire de Patrick Chénard
Le procès de Patrick Chénard, ce massothérapeute de 28 ans de Rimouski, a repris ce lundi en fin d’avant-midi au palais de justice de Rimouski avec le début du contre-interrogatoire de l’accusé qui a témoigné pendant sept jours en Défense.
Le procureur de la Couronne, Me Normand Morneau-Deschênes a estimé la durée de cette étape à trois jours. Ensuite, ce sera les plaidoiries des deux parties. Le témoignage de l’accusé a débuté le 21 septembre pour quatre jours à Mont-Joli, ensuite il y a eu des auditions d’une journée le 13 octobre à Mont-Joli ainsi que les 6 et 12 novembre à Matane.
Après les 11 présumées victimes, dont trois étaient mineures au moment des gestes allégués, au début janvier lors de la preuve de la Couronne, c’est au tour de la Défense de faire valoir sa preuve qui consiste au témoignage de l’accusé lui-même qui nie tous les gestes qui lui sont reprochés.
Son avocat, Me Yves Desaulniers, a repris tous les témoignages des présumées victimes un par un avec son client. Ce dernier a expliqué dans les détails les gestes qu’il a posés lors des massages suédois de détente qu’il a faits et il assure n’avoir jamais touché aux parties génitales de ses clientes.
C’est le juge de la Cour du Québec, Jules Berthelot, qui devra statuer sur la crédibilité des plaignantes et sur celle de l’accusé.
Accusé en liberté
Patrick Chénard demeure en liberté pendant le processus judiciaire. Il a été remis en liberté moyennant une caution sans versement de 1 000 $. Il lui est interdit de tenter d’entrer en contact avec les plaignantes et de se trouver en leur présence. Les gestes reprochés à l’accusé se seraient produits entre le 26 novembre 2015 et le 24 avril 2018.
Patrick Chénard a été arrêté le 1er juin 2018 par les policiers du poste de la MRC Rimouski-Neigette. Il lui est interdit de pratiquer la massothérapie depuis ce temps.