Projet de 1 M$ toujours retardé
Le maire Marc Parent reconnaît l’impuissance de la Ville de Rimouski face à des producteurs de pièces d’horodateurs qui n’arrivent pas à fournir à la demande, en raison notamment de la crise du coronavirus.
Au début du mois d’octobre, la Ville de Rimouski annonçait qu’elle avait amorcé le processus de modernisation de ses différents systèmes de stationnement pour les quelque 700 places qu’elle gère. La Ville investit 1 M$ sur cinq ans pour la première phase de cette modernisation. La phase un devait être mis en place pour le 1er novembre.
Un volet important de la remise à niveau du système est l’installation d’une vingtaine d’horodateurs dans des secteurs névralgiques du centre-ville, entre autres dans le quadrilatère compris entre les avenues Rouleau et Belzile et le boulevard René-Lepage et la rue de l’Évêché. Le projet de la Ville est bloqué depuis novembre sous cet aspect.
« Nous sommes toujours tributaires du fournisseur des équipements. Les parcomètres (ou horodateurs) de nouvelle génération ont plusieurs composantes. Malheureusement, au minimum une des composantes des équipements provient d’Europe et son fabricant accuse des délais de production. Tant et aussi longtemps que la totalité des parcomètres ne peut pas être assemblée, on ne peut pas en prendre possession. On espère pouvoir le faire le plus rapidement possible et procéder à leur installation », a mentionné le maire, Marc Parent, hier soir, après l’assemblée du conseil municipal.
Ce nouveau plan de gestion comprend l’abolition de 25% des parcomètres conventionnels situés en dehors du périmètre immédiat du centre-ville, notamment sur les rues Sainte-Thérèse, Lavoie et Sainte-Marie. La durée limite permise est cependant de 90 minutes.
Système intelligent
Le système retenu en est un de type intelligent qui permettra notamment de recueillir des données sur les habitudes des consommateurs, de payer par le biais d’une application, d’une carte de crédit ou d’une carte de débit et de conserver en mémoire les crédits restants pour utilisation dans une autre zone de stationnement.
La tarification pourrait varier selon certaines heures. Le premier quart d’heure sera gratuit, mais les coûts pourraient aller jusqu’à 5 $ pour une journée complète. C’est une lecture de la plaque d’immatriculation qui permettra d’emmagasiner toutes les informations.
Vieux parcomètres
Environ 350 parcomètres, soit 50%, des vieux parcomètres demeurent en place à court terme et permettent le paiement de la même façon qu’avant, en plus de permettre également l’utilisation de la même application mobile qu’avec les horodateurs. Ils seront remplacés progressivement.
« On oublie maintenant la nécessité d’être identifié à un seul espace de stationnement. Les paiements seront faits en fonction de la plaque de la voiture, ce qui va permettre aux citoyens de se déplacer et d’aller se stationner dans un autre espace, sans avoir à payer de nouveau. C’est un système qui offre beaucoup de flexibilité. La nouvelle application sera utile pour tous les espaces de stationnement », expliquait monsieur Parent l’automne dernier.