Discussions en cours dans les dossiers de l’agent correctionnel Pierre-Yves Albert
Les dossiers de Pierre-Yves Albert, un agent correctionnel accusé en matière de trafic de stupéfiants, sont reportés au 17 février à la même étape pour permettre aux deux parties de poursuivre les discussions qui sont amorcées.
L’accusé était de retour en cour ce lundi matin au palais de justice de Rimouski afin de fixer une date de procès. « Nous sommes en pourparlers avec la Couronne. C’est un dossier qui est sous la gouverne du juge Côté (Richard). Je vous demande donc de le reporter au 17 février », a indiqué l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé.
L’agent correctionnel à l’Établissement de détention de Rimouski fait face à plusieurs accusations en matière de stupéfiants. Il a été cité à son procès à la suite de son enquête préliminaire tenue sous la forme d’un interrogatoire au préalable le 14 août 2020.Ce nouveau type d’enquête préliminaire se fait en présence des avocats des deux parties, mais sans juge, public ou représentants des médias. La Défense a demandé et obtenu une ordonnance interdisant la publication du contenu des témoignages et des motifs guidant la citation au procès. Albert a choisi un procès devant un juge de la Cour du Québec sans jury.
Suspendu sans solde
Albert est relevé provisoirement de ses fonctions sans solde depuis son arrestation le 6 septembre 2019. Il a été remis en liberté sous condition dans les jours suivants son arrestation et il est toujours en liberté.
« L’enquête policière tend à démontrer que les deux individus (Il y a un autre accusé, Marc-Antoine Demers condamné à 36 mois de prison), agents des services correctionnels à cet établissement, effectuaient des activités de trafic de stupéfiants au sein de celui-ci. Des perquisitions exécutées aux domiciles des suspects ont par ailleurs permis de saisir près de 135 comprimés de méthamphétamine, environ 285 grammes de résine de cannabis ainsi que près de 15 grammes de cannabis en vrac », rapportait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment des arrestations.