Bas-Laurentiens et Gaspésiens dans une démarche commune d’Économie bleue
Les initiateurs du projet Novarium-Campus d’innovation de Rimouski joignent leurs efforts à ceux de la région de Percé qui sont dans une démarche similaire afin de tirer, ensemble, leur épingle du jeu dans les secteurs qui composent l’économie bleue, tels que le génie maritime, l’intelligence des données, la protection des écosystèmes marins ou encore les biotechnologies marines.
Selon les promoteurs concernés, nous sommes à l’aube d’une grande transformation de l’économie propulsée par une volonté de préservation des océans. « C’est le moment tout indiqué pour mettre de l’avant l’expertise des chercheurs et entrepreneurs impliqués dans le développement de projets à fort potentiel de croissance », mentionne un communiqué de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
« C’est une alliance prometteuse pour s’insérer dans la Zone d’innovation de l’Économie bleue, pour déposer un projet final au gouvernement du Québec », ajoute le président et directeur général de la SOPER, Martin Beaulieu.
En bref, la démarche d’innovation dans le secteur halieutique et des pêches durables qui est en train d’émerger dans les régions de Grande-Rivière et de Sainte-Thérèse-de-Gaspé se joint à celle de Novarium dans une initiative globale suivant la stratégie de l’Économie bleue.
Esprit collaboratif
« C’est dans un esprit fédérateur et collaboratif que se sont rencontrées les deux directrices de l’innovation Amélie Desrochers (SOPER) et Marianne Brisson (Corporation de développement économique de Grande-Rivière). Toutes deux issues de l’école des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal, elles ont une feuille de route riche en expériences internationales qui inclut des mandats auprès de divers ministères fédéraux tels qu’Affaires Mondiales, UK Trade & Investment (UKTI), Pêches & Océans Canada et Service météorologique du Canada », ajoute la SOPER.
L’objectif des travaux conjoints, amorcés le 22 septembre dernier, est de développer une Zone d’innovation de l’Économie bleue collaborative qui intègre toutes les composantes de cette chaîne de valeur.
Les deux directrices souhaitent mettre sur pied une démarche qui tissera des liens solides entre les écosystèmes internationaux, les entreprises en démarrage, les centres de recherche appliquée et l’industrie, en plus de bien positionner la région comme un acteur clé international dans l’émergence de l’Économie bleue.