David Côté devra se soumettre à une évaluation psychiatrique
David Côté, 36 ans, de Sainte-Paule, l’homme impliqué dans la plus longue alerte Amber de l’histoire du Québec était de retour en Cour jeudi au palais de justice de Matane pour la tenue de son enquête sur remise en liberté qui a été ajournée et reportée au 13 octobre.
Le report s’explique par le fait que le juge de la Cour du Québec, Jules Berthelot, a ordonné que l’accusé se soumette à une évaluation psychiatrique afin de déterminer s’il est apte à comparaître. Cette évaluation sera faite à l’Hôpital régional de Rimouski. L’accusé se représente seul, sans avocat et sa coopération avec le tribunal n’est pas optimal.
Côté est notamment accusé d’avoir déchargé une arme à feu en direction de deux policiers avant son arrestation, de séquestration, d’avoir tenté de causer la mort de deux agents de la paix, d’avoir eu en sa possession des armes alors que cela lui était interdit par la Cour. Il fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction et d’avoir volé deux armes à feu.
Refus de comparaître
Les dossiers de David Côté ont été appelés mardi matin, mais l’accusé a refusé de comparaître par vidéoconférence en direct du centre de détention. Le juge Jules Berthelot a donc exigé sa présence physique au palais de justice de Matane en après-midi. L’accusé a d’abord rejeté les services de son avocat, Me Marc Delisle, pour se représenter seul.
Une ordonnance de non-publication touche l’identité de la ou des victimes dans cette affaire.
Rappelons que David Côté a tenu les policiers en haleine pendant six jours au début du mois de septembre à Sainte-Paule, en Matanie. Il est détenu depuis son arrestation, le 5 septembre.