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Faits divers

Autre report en matière de pornographie juvénile

Du matériel informatique a été saisi. (Photo Unsplash)

Yannick Langlois-Gingras, 31 ans, de Saint-Fabien, arrêté le 8 juin dernier par les enquêteurs de l’équipe d’enquête sur l’exploitation sexuelle des enfants sur internet de la Sûreté du Québec relativement à de la pornographie juvénile, était de retour au tribunal lundi au palais de justice de Rimouski.  

L’avocat de l’accusé, Me Richard Guay, a demandé au juge de la Cour du Québec, James Rondeau, de reporter le dossier à la même étape au 15 novembre pour prendre position dans le dossier sur le plaidoyer et le type de procès souhaité, advenant un plaidoyer de non-culpabilité.

L’accusé a comparu une première fois le 8 juin au palais de justice de Rimouski afin de répondre à plusieurs chefs d’accusation concernant l’accession, la possession et la distribution de pornographie juvénile. Suivant sa comparution, il a été remis en liberté sous certaines conditions en attendant la suite des procédures.

« Au moment de son arrestation, une perquisition a eu lieu à son domicile où du matériel informatique a été saisi pour analyse », précise le porte-parole de la SQ, le sergent Claude Doiron. Ce sont les résultats de ces analyses qui complètent la preuve.

Cybercriminalité

La Direction des enquêtes criminelles de la Sûreté du Québec regroupe au sein de son Service des projets d’enquêtes spécialisées, des experts en matière de cybercriminalité et d’exploitation sexuelle des enfants. Ces enquêteurs œuvrent en étroite collaboration avec la Gendarmerie royale du Canada et l’ensemble des policiers municipaux. Depuis la mise en place de la stratégie provinciale de la Sûreté du Québec en matière de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants en 2012, près de 900 arrestations ont été réalisées. Grâce à cela, plusieurs centaines de victimes ont été identifiées.

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