Un dossier de circulation à ramener au dessus de la pile

Le nouveau conseil municipal se met au travail pour réactiver un dossier de sécurité routière qui « dort » depuis un an, celui du réaménagement éventuel du carrefour de l’avenue Sirois et du boulevard Arthur-Buies.

Les dernières informations sur ce projet datent maintenant d’il y a un an. La Ville de Rimouski invitait les citoyens, en novembre 2020, à se pencher sur trois scénarios retenus à la suite d’une consultation publique.  Les options présentées par la Ville étaient le maintien de la situation actuelle (quatre arrêts obligatoires; le maintien des quatre arrêts obligatoires et l’ajout d’un terre-plein sur l’avenue Sirois ou l’ajout de feux de circulation et d’un terre-plein sur l’avenue Sirois.

Très achalandé

Il y a actuellement quatre panneaux d’arrêt à cet endroit, très achalandé par les piétons et par des véhicules de toutes sortes en raison de la proximité de l’école Paul-Hubert, d’un centre commercial et de plusieurs restaurants. Le dossier touche de près les citoyens de deux quartiers, Saint-Robert et Terrasse Arthur-Buies, depuis une décennie, mais nous irions jusqu’à dire qu’il touche tous les automobilistes de Rimouski, tellement cet endroit est fréquenté et familier à tous.

Le conseil municipal a été interpellé par un citoyen, lors de l’assemblée de lundi, qui demandait où en est ce dossier. Le nouveau maire, Guy Caron, a avoué qu’il connaissait peu le dossier, mais a indiqué qu’il avait l’intention d’en apprendre davantage et d’en discuter avec les autres élus. Il s’est aussi engagé à fournir des réponses à la prochaine assemblée ordinaire du conseil municipal.

En entrevue exclusive avec le journal le soir, le conseiller de Saint-Robert, Jocelyn Pelletier, affirme son intention de remettre le dossier sur ses rails.

Secteur partagé

« J’ai demandé de l’information qui sera probablement transmise au conseil pour sa rencontre en comité plénier de lundi. J’espère en apprendre davantage. Je n’aime pas utiliser cette excuse, mais avec la pandémie, je ne sais plus où nous en sommes dans ce dossier. Je pense que ça en est resté là (NDLR : depuis l’an dernier). Il me semble que le Service du génie devait se pencher là-dessus dans les mois suivants. Ça semble le statu quo, pour le moment. »

« J’ai parlé aussi à mon collègue, monsieur (Réjean) Savard, parce qu’on se partage ce secteur. Je crois qu’une analyse est en cours pour trouver une solution qui contente tout le monde. C’est une préoccupation dans mon district. Certains événements sont survenus qui ont contribué à mettre le dossier sur la glace. Le projet de réduire la vitesse limite à 40 km/h ainsi que celui de la zone à 30 km/h ont pris beaucoup de place. On a peut-être un peu délaissé ce projet sans le vouloir. Je m’engage à m’informer pour savoir où ça en est rendu », reconnaît Jocelyn Pelletier.

Pour tous

Interrogé à savoir si ce dossier touche tous les automobilistes de Rimouski, monsieur Pelletier constate : « Absolument. J’ai travaillé à l’école Paul-Hubert et c’était une priorité du conseil d’établissement. Même des enseignants sont intervenus. J’ai remarqué par ailleurs que l’École avait eu une bonne idée de clôturer certains espaces de circulation, ce qui a entraîné une amélioration à ce que j’en sais. On va essayer de mener le dossier à terme. »

Taureau par les cornes

Son collègue Réjean Savard est tout-à-fait d’accord. « C’est sûr! C’est certain que c’est une préoccupation. Des citoyens m’en parlent. On va prendre le taureau par les cornes et on va cheminer là-dedans. Ma campagne électorale a été écourtée du fait que j’ai été élu sans opposition, mais la sécurité routière est revenue souvent dans mes échanges avec les citoyens, entre autres pour ce secteur. Il y a aussi un problème sur la rue Normandie, où des gens roulent trop vite. Heureusement que ce n’est pas tout le monde. »