Mont-Joli sous analyse, pas sous enquête
La Commission municipale étudie sa gestion des plaintesLa Commission municipale du Québec annonce aujourd’hui qu’elle réalise un audit de performance en matière de gestion des plaintes de trois corporations municipales dans la province, notamment à la Ville de Mont-Joli, dans La Mitis.
Selon la Commission, l’objectif de cette mission d’audit sera d’évaluer si les municipalités sont adéquatement outillées pour recevoir, traiter et faire le suivi des plaintes. Dans le cadre de cet exercice, les municipalités/villes de Brownsburg-Chatham (Argenteuil), de Mont-Joli et de Saint-Césaire (Montérégie) seront auditées.
Pas une enquête
Selon la directrice des Communications de la Ville de Mont-Joli, Sonia Lévesque, il ne faut pas croire que la capitale de La Mitis est retenue pour cette recherche parce qu’elle aurait quelque chose à se reprocher.
« Nous avons été avisés plus tôt cette semaine que Mont-Joli avait été choisie avec deux autres villes par la Commission municipale pour un audit de performance concernant la gestion des plaintes. Il ne s’agit pas d’une enquête. Comme dans le cas de l’audit réalisé pour le rapport financier, ce n’est pas parce que la gestion des plaintes de la Ville n’est pas bonne ou que la Commission a reçu des plaintes de citoyens que la Ville de Mont-Joli a été ciblée. Le choix des auditées se fait sur la base de critères objectifs tels que la taille de la population, le nombre de directeurs de services, etc. »
« Différents éléments seront vérifiés au cours de ce processus qui n’est pas encore enclenché : délais, système informatisé ou non, etc. Un rapport public sera déposé au début de l’année 2023 », précise madame Lévesque.
Objectif d’amélioration
« La prestation de services de proximité est au cœur des activités municipales. Elle peut cependant donner lieu à des plaintes de citoyens ou d’utilisateurs des services. Ces plaintes peuvent porter sur différents sujets municipaux et être exprimées par de multiples moyens de communication. Un traitement efficace et efficient des plaintes, en temps opportun, peut favoriser une intervention rapide de la municipalité, si nécessaire. Dans une perspective d’amélioration continue, une bonne gestion des plaintes permet même de cibler les problèmes récurrents et d’y remédier, s’il y a lieu », signale la Commission.
« La mise en place d’un processus efficace en matière de gestion des plaintes peut contribuer à améliorer la performance municipale, tout en bonifiant le dialogue entre la municipalité et ses citoyens. Rappelons qu’à travers nos audits, nous ciblons des zones d’amélioration qui peuvent concerner toutes les municipalités et nous faisons des recommandations qui se veulent structurantes aux municipalités auditées », soutient Nancy Klein, vice-présidente à la vérification de la Commission municipale du Québec.
Un audit en plusieurs étapes
Une fois les parties prenantes avisées de l’audit planifié, une étude préliminaire est réalisée. S’en suit une analyse détaillée pour approfondir les éléments visés par les critères d’évaluation, recueillir l’information nécessaire pour appuyer ses constats et conclure sur chacun des objectifs de l’audit.
Un rapport d’audit est ensuite rédigé, mettant en lumière les constats, les conclusions ainsi que les recommandations qui découlent des travaux réalisés. Ce rapport est transmis aux membres du conseil et rendu public sur le site Internet de la Commission.
Portraits
La Commission municipale a également dressé deux portraits majeurs, soit le Portrait des municipalités de moins de 100 000 habitants et le Portrait des municipalités régionales de comté (MRC).