Projet de 8 M$ au Boule Rock
Le nouveau propriétaire du Club de golf Boule Rock de Métis-sur-Mer, Jean-Guy Sylvain, a de grandes ambitions pour son nouveau bébé.
Le Groupe JGS, qui est déjà propriétaire de l’hôtel Le Concorde à Québec et du camping Aztec à Fort Lauderdale, envisage de construire un hôtel de 100 chambres et un terrain de camping de luxe de 256 emplacements, pour un investissement de 8 M$ incluant l’achat du golf. Il possède également le Club de golf Beaurivage à Lévis.
« Les demandes sont déposées à la Ville de Métis-sur-Mer et à la MRC de la Mitis pour obtenir les permis. Si tout fonctionne, les travaux pour le camping commenceraient cet automne pour être prêt le printemps prochain. Pour l’hôtel, le projet va se mettre en branle dès qu’on en aura l’autorisation mais ce sera un peu plus long. On parle d’un hôtel de 100 chambres sur le site de la boutique du professionnel, sur deux étages. On y concentrerait la réception de l’hôtel, du golf et du camping », explique monsieur Sylvain.
Combinaison intéressante
Pour monsieur Sylvain, le site du Club de golf Boule Rock a été sous-développé par rapport à son potentiel. « Je ne l’ai pas acheté pour ne rien en faire, ce club de golf. Notre camping sera un camping Aztec (haut de gamme) comme celui que nous opérons en Floride. » La combinaison hébergement-golf (hôtel ou auberge) est très répandue dans certaines parties de l’Amérique du Nord, particulièrement dans les Maritimes (Highland Links, The Links at Crowbush Cove, Mill River), Dundarave/Brudenell River, mais beaucoup moins au Québec. L’auteur de ces lignes en a fait l’expérience à l’Île du Prince-Edouard et a beaucoup aimé. Tout comme nous avons aussi découvert qu’il est très agréable de concilier le golf et le camping.
Besoin d’être mis en valeur
« On va être dans une chambre d’hôtel et avoir la vue sur le parcours de golf! C’est très prometteur et on en a besoin parce qu’il ne fonctionne pas à son plein potentiel, le golf Boule Rock, dans sa forme actuelle. On a besoin de le pousser un peu et c’est ce qu’on va faire. On a un beau projet. Quand j’embarque dans quelque chose, c’est pour le mener à bien et si la MRC et la Ville veulent bien nous appuyer, on va faire quelque chose de très bien », conclut monsieur Sylvain.