Pas de résidentiel sur le terrain de Cooprix
Le grand terrain de l’ancien centre commercial Place Cooprix pourrait accueillir un ou des projets commerciaux, mais pas un projet résidentiel, si l’on considère le coût important que demanderait sa décontamination dans un tel cas.
Le Journal Le Soir a posé la question au maire, Guy Caron, dans le contexte où Rimouski vit une pénurie de logements. Dans le contexte également où il faut que des efforts majeurs soient consacrés à la revitalisation du centre-ville.
Le site de Place Cooprix, dont l’adresse est 333 boulevard René-Lepage, a un historique chaotique depuis 10 ans. Une entreprise montréalaise affiliée à Steckmar, baptisée Centre commercial Rimouski, a acquis le terrain de l’ancienne Coopérative des consommateurs de Rimouski qui est disparue depuis ce temps, en raison des problèmes financiers causés par une fraude.
Le terrain est prêt
Steckmar a vendu le terrain à la Ville de Rimouski pour près de 4 M$, mais la décontamination était à la charge du vendeur. Celui-ci a prétendu que la Ville ne lui avait pas indiqué qu’il y avait déjà eu un dépotoir à cet endroit et a engagé une poursuite qui vient tout juste de se régler. Rimouski a acheté le terrain parce qu’elle voulait y loger le projet du Groupe Riôtel de Matane.
« À ma connaissance, le litige avec Steckmar est terminé, ou à tout le moins sur le point de se conclure et n’empêche aucune transaction. C’est un endroit fantastique, qu’il faut mettre en valeur. On est à l’écoute des projets et on se met à la recherche de projets. C’est un terrain zoné commercial et on évalue toutes les possibilités. Le terrain est prêt et peut être cédé à une bonne offre », affirme monsieur Caron.
Peut-être un hôtel
Nous avons demandé au maire si la décontamination du site était toujours un problème qui pourrait coûter cher.
« Il y en a déjà une partie qui est faite, mais ça n’empêche pas de réaliser un projet. Il y a différents niveaux de décontamination qui permettent différents usages. Il faut que ce soit vraiment fait en profondeur pour un usage résidentiel. La décontamination est à un niveau où le résidentiel n’est pas permis, mais où le commercial est permis. Ça dépend de ce qui s’y installe. Présentement, de ce que j’ai compris, on ne se prépare pas à y faire du résidentiel. On ne fera pas des logements là, mais peut-être un hôtel qui est considéré comme étant commercial. On va accueillir à bras ouverts tous les projets qui nous seront présentés », affirme le maire.
Un vieux dossier
Monsieur Caron rappelle que c’est aussi le cas pour un autre dossier qui traîne en longueur depuis longtemps. L’ancien garage municipal sur la rue Saint-Germain Est. « C’est la même problématique, la même situation. C’est-à-dire que ça ne peut pas accueillir du résidentiel, mais ça peut accueillir du commercial. »