La motoneige au Bas-Saint-Laurent : une implication bénévole vitale – 2 de 2
Le premier vice-président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (F.C.M.Q.), Denis Langevin, fait un énoncé sans équivoque. « L’industrie de la motoneige au Québec s’appuie très fortement sur l’implication bénévole d’une foule d’adeptes de ce loisir. C’est sa force ! »
Dès que l’hiver s’invite et qu’il recouvre le territoire de neige, le Québec devient pour trois mois généralement le pays de l’or blanc. On ne saurait mieux dire. La motoneige est en santé dans le Bas-Saint-Laurent en raison de la participation active de gens qui ont à cœur d’assurer un cadre idéal aux motoneigistes via un réseau de sentiers des mieux entretenus. Ainsi, tous les motoneigistes pourront profiter des joies de l’hiver en pratiquant ce loisir en toute sécurité.
La santé financière des clubs de motoneigistes du Québec provient de deux sources essentielles, soit les cartes de membres et les plaques d’immatriculation. Le Québec compte plus de 100 000 motoneigistes associés à des clubs. Des revenus générés par les plaques d’immatriculation, au coût de 40 $ annuellement, un dollar est versé à la Fondation de la faune du Québec, les quatre autres dollars sont gérés par le gouvernement du Québec pour l’entretien ou le renouvellement des infrastructures. La F.C.M.Q. gère le reste soit 35 $ qui serviront à la réalisation de projets selon des programmes du ministère des Transports du Québec (M.T.Q.).
Les plaques d’immatriculation sont vendues à quelque 200 000 motoneigistes ou propriétaires de véhicules quad. La motoneige a pris son essor au Québec il y a près de 60 ans. Les clubs de motoneige sont apparus au début des années 1970.
Amélioration du réseau de sentiers
Denis Langevin en est à son septième mandat au sein de la F.C.M.Q. Il a participé au fil des ans à la conception et la réalisation de tous les projets qui ont contribué au développement de la motoneige au Bas-Saint-Laurent et de son réseau de sentiers.
Au cours des cinq dernières années, on a amélioré le réseau de sentiers en les élargissant, en plus de redresser les courbes, d’ajouter des centaines de ponceaux en vue d’amorcer les saisons plus tôt.
Au cours des trois à cinq prochaines années, on prévoit mettre l’emphase sur des projets encore plus importants au plan des infrastructures, lesquels nécessiteront des investissements variant de 200 000 $ à 500 000 $.
Le 20 janvier prochain, on fera le dépôt de trois projets de pont et d’un autre d’aménagement. Ces projets seront soumis au ministère des Transports. Les trois projets de ponts touchent le Témiscouata (2) et le Kamouraska. Quant au projet d’aménagement, il doit se faire en collaboration avec la ville de Rivière-du-Loup. Il consiste en une approche visant à contourner la zone urbaine de la ville.