Hockey : l’UQAR poursuit son analyse
Le RSEQ annonce la création d'un circuit universitaire division 2 pour 2023-24Le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) annonce la création d’une ligue de hockey universitaire masculine division 2 pour la saison 2023-24. Pour l’instant, trois établissements ont confirmé leur adhésion, soit l’Université du Québec à Chicoutimi, l’École de Technologie supérieure de Montréal et l’Université Concordia.
Ces trois campus font déjà partie d’un projet-pilote, en cours depuis septembre dernier. Les équipes disputent actuellement un calendrier de 12 matchs en saison régulière, en plus de croiser le fer avec les 13 formations collégiales masculines de division 1 à travers la province.
« Nous commençons à mettre en place les recommandations du rapport du Comité québécois sur le développement du hockey. Nous considérons que le développement vertical permettra aux étudiants-athlètes collégiaux de poursuivre leur étude et leur passion au niveau universitaire », mentionne dans un communiqué le président-directeur général du RSEQ, Gustave Roel.
À l’image du football universitaire, le nouveau circuit assurera une suite logique aux programmes scolaires, AAA et collégiaux actuellement en place au Québec.
La province n’a jamais réellement compté sur un réseau de hockey universitaire masculin accessible. L’exemple du football demeure la référence. Plusieurs Bas-Laurentiens ont connu du succès avec de nombreuses équipes universitaires au fil des années.
Le hockey universitaire se résume présentement à trois formations évoluant au sein de la conférence de Sports universitaires de l’Ontario (OUA), soit les Redbirds de l’Université McGill, les Stingers de Concordia et les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elles se composent majoritairement d’ex-joueurs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
L’UQAR intéressée par l’aventure
En septembre dernier, l’Université du Québec à Rimouski confirmait au Journal Le Soir son intérêt pour le projet. En plus de compter sur le Complexe sportif Desjardins près de son campus, l’UQAR offre un éventail de programmes d’études pour faciliter la venue de joueurs de qualité.
La future formation du Nordet compterait aussi, dans sa propre cour, sur les Pionniers du Cégep de Rimouski, qui évoluent dans le hockey collégial division 2. S’ils optent pour un programme proposé par l’UQAR, ces étudiants poursuivraient ainsi leur développement académique et sportif dans le Bas-Saint-Laurent.
« Nous nous réjouissons du développement de la ligue de hockey universitaire division 2 pour l’an prochain. L’Université a toujours un intérêt pour avoir une équipe de hockey universitaire et l’analyse d’opportunité se poursuit », indique son service des communications dans un courriel envoyé au Journal Le Soir.
En plus de l’UQAR, l’Université du Québec à Montréal et l’Université de Sherbrooke étudient aussi la possibilité de joindre les rangs de la ligue division 2.
De la place pour le hockey universitaire
Dans une récente entrevue accordée au Journal Le Soir, l’ex-directeur du Service des loisirs de la Ville de Rimouski, Guy Dionne, se réjouissait de cette éventualité pour l’UQAR.
Selon lui, l’intégration d’une telle formation ne nuirait pas aux utilisateurs actuels du Complexe sportif Desjardins, comme pour l’éventuelle création d’une équipe de Rimouski au sein de la Ligue de hockey senior Desjardins de la Gaspésie
« C’était l’un des objectifs qui étaient poursuivis (équipe universitaire) au moment de planifier la construction du Complexe sportif Desjardins. Nous avons fait toute une analyse des besoins avant de demander nos subventions. On avait regardé l’ensemble des besoins de tout ce qui était sports de glace à Rimouski. On a demandé aux clubs de combien d’heures ils auraient besoin pour atteindre leurs objectifs de développement. Il y a de la place, c’est sûr. Je suis favorable aux deux projets. On souhaitait tellement que cette infrastructure puisse servir à nos institutions collégiale et universitaire pour faire du développement et participer à des réseaux provinciaux. Je trouve que ce sont de très bonnes nouvelles », indiquait M. Dionne.