Michel Germain s’associe à une bonne cause

Le chroniqueur sportif et descripteur radio des matches de L’Océanic de Rimouski, Michel Germain, s’implique dans la lutte contre la sclérose en plaques.

 « J’ai accepté la présidence d’honneur de la Grande marche de la section régionale de la Société canadienne de la Sclérose en plaques qui aura lieu le 28 mai, au Colisée Financière SunLife de Rimouski. Ça va commencer à 10 h 30. Cette cause a été portée à mon attention par une amie qui remonte à l’école secondaire, à Baie-Comeau, Myriam Lafontaine, qui s’implique notamment dans le Club de patinage artistique. Elle est elle-même atteinte de sclérose en plaques », confie Michel Germain.

Des informations frappantes

« C’est Myriam qui m’a contacté pour m’offrir cette présidence d’honneur. Mais elle m’a aussi proposé de la documentation pour que je sois bien informé de ce que représente cette maladie. J’ai dit : « Avant d’accepter, je vais bien lire ça. » J’ai appris des choses étonnantes dans la documentation. Une chose m’a frappé en particulier. C’est le nombre de personnes atteintes de la sclérose en plaques, la variété des symptômes et des ennuis de santé que cela peut entraîner. C’est une maladie qu’on ne peut ni prévenir ni guérir », explique monsieur Germain.

Jennely a dit oui

Tel qu’il nous expliquait dans un autre texte, jeudi, quand on lui demande de poser un geste public pour la communauté, le sympathique communicateur se demande comment sa fille, disparue il y a 25 ans cette année, aurait réagi face à la cause invoquée.

« Ça m’a beaucoup interpellé. J’ai regardé ça à travers le prisme des yeux de Jennely, ce que je fais toujours dans ce genre de situation. Je lui demande, comme si elle était à côté de moi : « Penses-tu que ce serait une bonne affaire si je devais assumer la présidence d’honneur pour la lutte à la sclérose en plaques? » Je suis certain qu’elle aurait dit oui, alors j’ai dit oui! », lance-t-il.

Ce qui frappe

Nous avons encouragé monsieur Germain à élaborer sur ce qui l’a interpellé dans l’information sur la sclérose en plaques disponible de nos jours.

« C’est la maladie du système nerveux central la plus répandue chez les jeunes adultes, au Canada. Il y a près de 20 000 personnes atteintes au Québec. C’est majeur. Le problème avec cette maladie, présentement, c’est qu’elle se déclare de plus en plus précocement chez les plus jeunes. La plus jeune malade a trois ans. Trois fois plus de femmes que d’homme sont affectées. On le voit d’ailleurs sur le plan de l’implication dans la section régionale de la Société de la sclérose en plaques. Les femmes sont plus présentes parce qu’elles sont plus touchées. »

Jusqu’à la paralysie

« La fatigabilité extrême est une caractéristique. Les cas plus graves entraînent des difficultés d’élocution. Ce n’est heureusement pas le cas de mon amie Myriam, qui s’exprime très bien. Elle est un peu comme mon barème. Elle a été diagnostiquée mais elle n’est pas dans le pire groupe. La SP cause aussi des troubles visuels. La vessie, les intestins et le groupe pulmonaire sont menacés. On peut avoir des tremblements et des pertes d’équilibre, des engourdissements. On voit parfois de la paralysie », décrit-il.

Le plus cruel

Le plus cruel est que cette maladie semble frapper aveuglément ses victimes.

« L’éventail est très large. Une personne sclérosée peut être complètement incapable de travailler alors qu’une autre mène une vie en apparence très « normale ». Il y en a qui sont en fauteuil roulant et ne peuvent pas du tout marcher, mais quelqu’un comme Myriam fonctionne très bien. Ce n’est pas quelque chose non plus qui se transmet de façon héréditaire. Tu ne sais jamais sur qui ça va tomber, quand et ce qui provoque ça », constate Michel Germain.

« Plus c’est grave et plus ça perturbe l’existence. Il y en a qui subissent des dommages collatéraux assez nombreux », conclut-il.

Invitation

Pour en apprendre davantage sur la Marche du 28 mai, suivez ce lien.