Génie électrique: de la Belgique à l’UQAR
Traverser l’Atlantique pour poursuivre son parcours universitaire à Rimouski(Par Jean-François Bouchard) Étudiant au baccalauréat en génie électrique, Dorian Morleghem a eu un coup de cœur pour Rimouski et la région du Bas-Saint-Laurent.
L’approche pédagogique qui marie la formation théorique et la pratique plaît particulièrement à ce Belge qui n’a pas hésité à traverser l’Atlantique afin de poursuivre son parcours universitaire à l’UQAR.
Originaire d’Écaussinnes, un village de la province du Hainaut, monsieur Morleghem est arrivé à Rimouski au début de l’année 2021 après avoir effectué un trimestre à distance en raison de la pandémie.
« J’aime beaucoup mes études ici, particulièrement la proximité avec mes professeurs, le côté pratique de chacun de nos cours, les nombreux projets qui sont réalisés avec de vrais clients et les nombreux stages dans notre cursus. Nous mettons vraiment en pratique les notions théoriques vues en classe. »
Cette approche a confirmé à Dorian Morleghem qu’il a choisi le bon domaine d’études.
« Ce que j’aime particulièrement, c’est que le génie électrique offre plusieurs possibilités professionnelles. L’électricité est présente partout, de la petite puce dans un appareil cellulaire au gros transformateur dans une centrale hydroélectrique. De plus, le changement climatique nous force à repenser notre mode de vie, notamment notre consommation et notre production d’énergie. Je veux apporter ma contribution à un avenir plus respectueux de l’environnement. »
Projet Volt Fast
En plus de ses études au baccalauréat en génie électrique, Dorian Morleghem fait partie de l’équipe du projet Volt-Fast. « Volt-Fast est une véritable plateforme de formation pour les étudiantes et les étudiants qui s’intéressent à l’électrification des transports. Depuis 2009, le projet permet aux futures ingénieures et aux futurs ingénieurs de faire leur part pour l’avancement de la technologie. »
C’est à l’occasion du Salon SIEP de Bruxelles, à l’automne 2019, que M. Morleghem a entendu parlé de l’UQAR pour la première fois. Si le fait de quitter son pays pour étudier peut-être déstabilisant au départ, l’étudiant en génie électrique s’est rapidement senti chez lui à l’Université.
« La dimension humaine de l’UQAR est plus propice aux échanges extra-scolaires entre les étudiants et les professeurs. La tailles des classes permet une intégration plus facile et une proximité accrue avec tout le monde. Le fait que tout le monde ici s’appelle par son prénom donne un cadre moins formel et plus efficace pour l’apprentissage. »
Motoneige et VTT
Les projets à plus long terme de Dorian Morleghem commencent à prendre forme chez celui qui a découvert la motoneige et le quatre roues (véhicule tout terrain) depuis son arrivée à Rimouski.
« Je compte finir mon baccalauréat en génie électrique et commencer mon parcours professionnel afin de détenir mon titre d’ingénieur faisant partie de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Ultimement, je souhaite m’établir dans la région afin d’y vivre pour de bon et y faire carrière. »