« Tout le Québec est derrière Amqui »
Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, est sur placeAu lendemain du drame qui a fait deux morts et neuf blessés, le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, est arrivé à Amqui mardi afin de venir prêter main-forte aux élus régionaux au sein de la cellule de crise mise en place par le gouvernement Legault.
Accompagné notamment de la ministre régionale et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, du député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé et de la mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, monsieur Bonnardel a confirme qu’une centaine de policiers travaillent actuellement sur la scène de crime.
« Je veux offrir mes condoléances à toute la communauté d’Amqui. On est plus qu’attristés. Tout le Québec est derrière Amqui. Le constat de la situation est pas mal le même qu’hier (lundi) avec deux fatalités et des blessés encore graves. Un enfant de moins d’un an et un de trois ans font partie des blessés. On n’empêchera peut-être jamais la folie », a indiqué François Bonnardel.
Le ministre a voulu préciser sa pensée sur une déclaration faite à ICI Radio-Canada Montréal, en matinée, laquelle il pourrait retirer aux personnes atteintes de problèmes mentaux leur permis de conduire.
« Mon équipe n’aime pas que je pense à voix haut
e. Il n’y a aucun exercice
du genre qui a été entrepris par le gouvernement », a expliqué monsieur Bonnardel.
Des gens « tissés serrés »
La ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, a réitéré que le gouvernement Legault fournira toute l’aide psychosocial requise pour les familles des victimes, les témoins du drame et les citoyens d’Amqui.
« On des gens « tissés serrés ». C’est important de garder ce soutien mutuel. On a mis en place des cellules pour ceux qui en auront besoin dans les prochains jours. Il y a des ressources. On est derrière les citoyens », a attesté madame Blanchette Vézina.
Pascal Bérubé estime que le drame d’Amqui fait partie des jours les plus difficiles
qu’il ait vécus depuis son entrée en fonction, en 2007. « C’est un drame épouvantable. On cherche à comprendre, mais on sera là tant que ce sera nécessaire », cite le député de Matane-Matapédia.
« Il y aura un lendemain »
Pour sa part, la mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, dit avoir reçu des messages d’appuis d’élus et de citoyens de Vancouver à la France dans les heures qui ont suivi le drame.
« On est encore sur l’adrénaline, mais il y aura un lendemain. Quand j’ai été élue en 2021. il n’y avait pas de livre d’instructions (pour gérer cette situation). On continue pour les citoyens d’Amqui. Dites-nous ce que vous avez besoin, on va vous l’offrir », certifie madame Blanchette.