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« Plus d’acériculture en forêt publique »

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina et le président des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, Luc Goulet (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina et le président des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, Luc Goulet, ont procédé ce matin au dévoilement du Plan directeur ministériel pour le développement de l’acériculture en forêt publique, dont le but est de favoriser la croissance harmonieuse de l’acériculture, une industrie particulièrement importante dans la province puisque le Québec représente en moyenne 92 % de la production canadienne.

Le Plan directeur est conçu d’après une consultation publique lancée en 2022. Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec, du Conseil de l’industrie forestière du Québec et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec y ont notamment participé.

Ces partenaires se sont réunis à maintes reprises au sein de la Table stratégique provinciale sur l’acériculture, une nouvelle instance qui sera maintenue.

Une industrie en hausse

« Je rends public aujourd’hui le Plan directeur ministériel pour le développement de l’acériculture en forêt publique, en cohérence avec l’essor de l’industrie acéricole québécoise, notamment dû à la hausse de consommation mondiale de sirop d’érable. La demande pour l’exploitation d’érablière en forêt publique a aussi augmenté », expliquait ce matin la ministre, qui est aussi députée de Rimouski et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

« Ce matin, la filière acéricole et la ministre des forêts parlent d’une seule voix. On a un gisement d’or blond au Québec qui n’est pas exploité : il faut le préserver. C’est une source de développement durable, de développement régional qui dort dans nos forêts. Plus d’acériculture en forêt publique, c’est le message qu’on passe ce matin », témoignait pour sa part le président des Producteurs et productrices acéricoles du Québec lors de la conférence de presse.

Un Plan directeur et un Plan d’action

Le Plan est composé d’un portrait de l’acériculture québécoise, ainsi qu’un portrait de l’industrie forestière dans les régions acéricoles. Un résumé du cadre légal et réglementaire qui régit l’acériculture québécoise, ainsi que la vision de l’acériculture en forêt publique s’y trouve également.

Le projet de développer l’acériculture en forêt publique, ainsi que ses objectifs, se sépare en orientations stratégiques, présenté dans un Plan d’action.

« Pour assurer la mise en œuvre d’actions concrètes afin d’atteindre les orientations et les objectifs du plan directeur, on rend public le Plan d’action pour le développement de l’acériculture en forêt publique. La Table stratégique a d’ailleurs participé à l’élaboration des mesures qui découlent du plan d’action. Ce plan se veut, bien sûr, évolutif. Il va donc s’adapter aux prochaines années, à l’évolution aussi de la forêt publique », rapportait la ministre.

La députée-ministre du comté de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Des orientations stratégiques

Madame Blanchette Vézina a aussi décrit en quoi consistent les orientations stratégiques du Plan d’action.

« On parle d’offrir des superficies aux entreprises acéricoles pour l’augmentation du contingent. On parle aussi de développer l’acériculture en forêt publique, de façon à contribuer à l’approvisionnement des usines de transformation du bois, d’établir la juste valeur locative des érablières en forêt publique, d’optimiser les processus d’attribution de contingents et de délivrance de permis d’intervention pour la culture et l’exploitation d’une érablière à des fins acéricoles. »

« On veut aussi développer l’acériculture en forêt publique de façon durable et pérenniser la collaboration entre les partenaires du secteur forestier afin de favoriser le développement de l’acériculture en forêt publique. »

Un projet en marche

Dans ce même ordre d’idée, les prochaines actions à prendre sont déjà définies.

« D’abord, la création d’une banque de superficies à potentiel acéricoles à prioriser à court terme. À cela s’ajoute aussi l’identification de superficies dans une perspective à moyen terme. Le Gouvernement s’engage à offrir de la prévisibilité aux producteurs et aux productrices acéricoles, ainsi qu’à les accompagner dans leur expansion. »

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