Jeux du Québec : la fin d’un beau parcours au basketball féminin
L'équipe de l'Est-du-Québec termine au 4e rang des JeuxL’équipe de basketball féminin de l’Est-du-Québec repart de la 57e Finale des Jeux du Québec la tête haute, elle qui s’est approchée à un seul rang du podium.
Les spectateurs ont eu droit à un match enlevant pour la médaille de bronze entre les représentantes de notre région et celles de Montréal mardi matin, à l’UQAR, alors que deux maigres points séparaient les formations avec cinq minutes à faire au tableau indicateur.
L’équipe de Montréal s’est finalement sauvée avec une victoire de 50 à 36 grâce à une poussée exceptionnelle en fin de rencontre.
L’Est-du-Québec termine donc au quatrième rang de la compétition, tout juste devant la Rive-Sud.
Pour les deux entraîneurs assistants de la formation locale, Guillaume Cormier et Catherine Dion, les Jeux auront permis de voir à l’œuvre une équipe soudée et persévérante.
Tournoi incroyable
« Les filles ont eu un tournoi incroyable. Notre force était sans aucun doute l’unité. L’équipe ne tournait pas autour d’un petit groupe de joueuses seulement, ce qui fait en sortes qu’on a été difficiles à affronter. (…) Je pense qu’il faut voir l’ensemble du tournoi et non seulement le résultat d’aujourd’hui. Je remarquais que la fatigue commençait à s’installer en fin de match, mais elles ont travaillé jusqu’au bout et c’est ce qui est le plus important dans une compétition comme celle-là », commente Catherine Dion.
Les Jeux du Québec exigent évidemment beaucoup de sacrifices pour les jeunes athlètes, leurs accompagnateurs et leurs parents. La préparation pour un tournoi de la sorte représente aussi un grand investissement de temps, et ce particulièrement dans une région vaste comme la nôtre.
« En région, c’est certain que c’est plus difficile de pratiquer tout le monde ensemble sur une base régulière, puisqu’il y a des filles qui viennent de l’extérieur, mais je crois qu’on a fait le plus qu’on pouvait dans le peu de temps qu’on avait. Je suis fier de chacune d’elles », élabore Guillaume Cormier.
« La préparation, c’est surtout une question de greffer notre philosophie sportive à ce que les filles font sur le terrain. On parle beaucoup d’identité d’équipe pour la transposer dans chacun de nos matchs et c’est ce qui fait la différence: on ne dispose peut-être pas du même bassin de talents potentiels que dans les grandes régions comme Montréal ou la Capitale-Nationale, mais on peut se démarquer par notre intensité », ajoute Catherine Dion.
La participation à un évènement d’une telle envergure et d’une telle intensité crée inévitablement des liens personnels forts et durable entre les différents intervenants qui y prennent part.
« J’ai hâte de les voir évoluer, de m’asseoir dans les estrades en tant que spectateur et d’observer à quel point elles se sont améliorés. On développe des liens spéciaux avec elles c’est clair », mentionne Guillaume Cormier.