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Nouvelle de 18 h

Le nombre d’infractions baisse

Mais les conflits demeurent nombreux
Le véhicule a été rapidement intercepté. (Photo: Pierre Michaud-archives)

Le nombre d’infractions criminelles suit une tendance vers la baisse, dans Rimouski-Neigette, mais la gravité et le nombre de crimes contre la personne demeurent élevés.

C’est ce qui ressort d’une étude effectuée par le journal le soir à partir des données de Statistique Canada sur la criminalité dans Rimouski-Neigette, sur une période comparative de 10 ans ( 2009-2018 ).

Métal du Golfe_VF

Par exemple, on y apprend que le nombre total des infractions criminelles toutes catégories est passé de 2506 à 2017, pour une diminution d’environ 500 dossiers sur ces 10 ans; pendant que les cas d’infractions sur les enfants et les cas d’agressions sexuelles augmentaient (nous y reviendrons plus bas).

De même, trois autres catégories importantes connaissaient des diminutions, soit : -le total des infractions incluant celles au Code de la route ( de 2 387 à 1 933 ); -celui des infractions excluant le Code de la route (de 1 799 à 1 361) et -le total des infractions avec violence selon le Code criminel ( de 479 à 418 ).

Relations interpersonnelles

Tel que constaté ces dernières années, ces tendances confirment que le travail des policiers est maintenant bien plus axé sur la gestion des conflits interpersonnels que sur la lutte aux criminels et la lutte à la criminalité proprement dits.

Ainsi, la comparaison des statistiques cette même décennie 2009-2018 nous montre une hausse des cas de harcèlement criminel ( de 36 à 70 ) et des cas d’agression sexuelle de niveau I ( 22 à 37 ) . L’agression sexuelle de niveau un se définit comme tout contact physique de nature sexuelle posé sans consentement de la personne, allant des attouchements à la relation sexuelle complète.

Le total des infractions sexuelles contre les enfants a aussi connu une croissance majeure, de quatre (4) dossiers à 18 dossiers, en 10 ans. Il n’y avait eu qu’une seule dénonciation de contacts sexuels en 2009 et il y en a eu 14 en 2018.

Notons que les dénonciations sont évidemment plus nombreuses avec les mouvements du type #metoo et que la société est nettement plus sensible au sort réservé aux enfants de nos jours, qu’il y a 10 ans.

Voies de fait

Toujours sur la décennie 2009-2018, on remarque de la stabilité dans les infractions concernant les voies de fait armées ou causant des lésions, de 58 cas à 54 cas, avec un pic à 60, en 2010. Le nombre de voies de fait simples est descendu quant à lui de 176 cas à 134 cas.

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