Ça regarde bien pour la demande d’aide financière de Moisson
La Ville évaluera la facture plus tard, pour l'utilisation du ColiséeL’aide d’urgence demandée par Moisson Rimouski-Neigette à la Ville de Rimouski, pour faire face à la crise du coronavirus, ne devrait être qu’une formalité.
C’est ce qu’a indiqué le maire, Marc Parent, à l’issue d’une assemblée spéciale extraordinaire du conseil municipal tenue à huis-clos, hier soir.
Lors de cette séance, le conseil a aussi adopté un plan d’intervention d’urgence contre la pandémie, qui donne plus de latitude aux autorités municipales pour des décisions rapides en cas de besoin, entre autres. Le maire a rappelé qu’il n’y avait aucun cas de COVID-19 à Rimouski.
Selon le maire, la mise en place de ce plan ne signifie pas que le traitement des dossiers en cours seront ralentis ou suspendus.
Mesures essentielles
« Le Plan sert à identifier les mesures essentielles, c’est là-dessus qu’on se concentre. Il y a toutefois des employés qui ne sont pas nécessairement associées aux mesures essentielles. Ces employés, par le télétravail, continuent de traiter leurs dossiers à partir de la maison. »
Surseoir un paiement
Les aires de jeux de la Ville et le parc canin sont fermés par mesure de précaution. La Ville demande par ailleurs aux autorités de surseoir à un paiement de 3 M$ pour les services de la Sûreté du Québec.
Moisson
D’autre part, la réponse, quant à la demande d’aide financière de 45 000 $ de Moisson, ne devrait pas tarder.
« Nous en avons discuté ce soir en conseil municipal. On a mandaté l’administration de contacter le directeur de Moisson afin de mieux comprendre ses besoins. Il est clair qu’il y a une orientation favorable autour de la table à l’effet de soutenir Moisson Rimouski-Neigette. Il reste à déterminer la meilleure façon de le faire et cela se fera dans les prochains jours », a indiqué monsieur Parent.
Colisée
L’auteur de ces lignes a demandé au maire Parent quelles étaient les implications de l’entente de la Ville avec le ministère de la Santé et des Services sociaux, notamment des implications financières.
Monsieur Parent a d’abord précisé qu’il avait aussitôt mis les choses en branle, et sans hésitation, lorsqu’il a reçu le coup de fil de la présidente et directrice générale du Centre intégré de santé et de services sociaux, Isabelle Malo.
« Pour le moment, cela a coûté de la main-d’œuvre pour les travaux. Je vais être honnête avec vous : on va passer à travers la crise et après, on regardera l’aspect financier de l’aide apportée au CISSS. Ça ne m’a même pas traversé l’esprit quand madame Malo nous a demandé notre aide. La priorité actuellement est de lutter contre la crise; l’aspect financier, en en parlera plus tard. »
Tolérance
Enfin, monsieur Parent a lancé un nouvel appel à l’entraide et à la tolérance, semblable à celui émis vendredi, à l’effet que les personnes de 70 ans et plus sont particulièrement censées demeurer à la maison, mais que cela ne veut pas dire qu’on peut les insulter s’ils ne le font pas pour autant.
« Des personnes se sont senties très offensées », disait-il vendredi dernier.