Pascal Gagnon est loin d’être découragé
Sort de la cathédrale de RimouskiLe professeur d’histoire Pascal Gagnon est toujours prêt à s’impliquer dans le dossier de la cathédrale de Rimouski, malgré les démêlés juridiques entre des marguilliers et l’Archevêché de Rimouski.
Le journal le soir expliquait vendredi dernier que l’Archevêché ira de l’avant dans sa procédure pour démettre les marguilliers de leurs fonctions, afin de pouvoir intervenir lui-même pour des travaux d’entretien et éventuellement de remise en état de la cathédrale, qui est fermée depuis plus de cinq ans. Celle-ci et le presbytère sont théoriquement la propriété de la Fabrique Saint-Germain.
Un jugement de la Cour supérieure du Québec permet temporairement à l’Archevêché d’effectuer des travaux d’entretien et de procéder à la mise en œuvre d’un carnet de santé. Il restitue par ailleurs les droits des marguilliers. Toutefois, les deux parties sont toujours devant les tribunaux pour obtenir un jugement ayant un effet permanent.
Du positif
« Je vois du positif dans les derniers développements, car les choses avancent et c’est ce qui est important. On va pouvoir avoir un ingénieur qui va entrer dans la cathédrale et produire un carnet de santé. Le dernier remonte à il y a cinq ans. Je trouve que c’est un bon point : ça c’est positif. Il faudra voir si les avis des ingénieurs vont concorder ou s’il y a aura des divergences. Mais l’important, en termes de préservation du bâtiment, c’est de savoir dans quel état est la cathédrale si on veut faire des travaux », déclare monsieur Gagnon, que plusieurs voient comme président désigné de la Fabrique Saint-Germain.
Cependant, monsieur Gagnon n’a pas eu de nouvelles de l’archevêque, Denis Grondin, depuis que les deux se sont rencontrés en début d’année. Il dit être toujours intéressé à jouer un rôle-clé.
Le litige
Le procès qui s’en vient n’effraie pas Pascal Gagnon.
« Il est important de faire le carnet de santé si on veut procéder à des travaux. Après, il faudra que les choses suivent leur cours, par exemple. Les conflits de personnalité qui n’ont pas l’air réglés, il faudra qu’ils se règlent si on veut avancer. Il faut mettre le cap sur l’essentiel : la restauration de la cathédrale. »
Vocation
« Il faudra trouver une nouvelle vocation à la cathédrale, tout en y conservant le culte, car cet aspect semble faire l’unanimité. Ensuite, on devrait intégrer d’autres activités pour garder la cathédrale vivante. Même s’il y a des conflits de personnalité, il faut avancer vers un objectif commun qui est de rouvrir la cathédrale. C’est ça qui est important », lance monsieur Gagnon.
« De tout cœur »
« Je suis toujours disponible, en autant qu’on ait besoin de moi. Je ne suis pas assez centré sur ma personne pour dire que je dois absolument en être partie prenante. Si on progresse malgré tout, tant mieux! Ma présence n’est pas essentielle. J’espère de tout cœur que les deux parties en arriveront rapidement à un règlement, parce qu’on a des problèmes urgents à régler », conclut Pascal Gagnon.