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Nouvelle de 19 h

Le député fédéral adhère au sentiment d’urgence de l’industrie touristique

Des efforts importants sont faits pour « vendre » la région non seulement aux touristes, mais aussi à ceux susceptibles de venir s’y installer. (Photo: Tourisme Bas-Saint-Laurent)

Le député fédéral de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, confirme son appui aux membres de l’industrie touristique régionale.

Monsieur Blanchette-Joncas est intervenu en Chambre aujourd’hui pour demander des ajustements au programme d’appui aux petites et moyennes entreprises (PME) du gouvernement fédéral afin de rendre éligible également la majorité des entreprises touristiques.

« Les critères d’admissibilité sont trop contraignants et ne permettent pas d’y inclure les entreprises touristiques de notre région. L’aide d’urgence ne correspond pas à nos besoins. Des entreprises sont incapables de démontrer qu’elles subissent ou subiront des pertes de 75% de leurs revenus, selon ce qui est demandé », signale-t-il.

Constructifs

Selon monsieur Blanchette-Joncas, le Bloc Québécois devrait parvenir à soutirer des gains pour les entreprises touristiques du Québec en répétant ses interventions. « Nous sommes parvenus à obtenir certains gains ces dernières semaines (NDLR : notamment pour les aînés). Ça fonctionne parce que nous intervenons dans un esprit constructif et c’est ce que nous continuerons de faire. Nous sommes en phase avec ce qui se passe. »

Maxime Blanchette-Joncas (Photo:HOC-CDC Credit: Bernard Thibodeau)

Équipements pour les mesures sanitaires

« Il y a un grand sentiment d’urgence dans le milieu touristique régional. Les entreprises touristiques ne savent même pas s’il y aura une saison; les revenus ne sont pas là, mais il faut qu’elles continuent de couvrir leurs frais fixes. Nos entreprises, notamment touristiques, ont besoin de soutien financier et d’assistance pour toutes sortes de choses, dont la mise en place des mesures sanitaires. Que ce soit pour les équipements ou pour la formation des employés. Nous allons redemander qu’il y ait plus de soutien », insiste Maxime Blanchette-Joncas.

Encouragement ou pénalité?

Ce dernier constate que les programmes comme la prestation canadienne d’urgence (PCU) et la PCU-étudiants sont un autre problème, car elles constituent un frein à l’emploi : certains employés risquent de demeurer à la maison.

« Quelqu’un qui voudrait travailler serait pénalisé et c’est un non-sens. Ce qu’il faut, ce sont des incitatifs et des encouragements, pas des pénalités », signale-t-il.

Trop d’inconnu

« Ce qu’on me dit, c’est que les gens sont inquiets et ils ont raison de l’être, car il y a trop d’inconnu. Un nouveau programme d’aide aux PME a été annoncé hier et contient une enveloppe globale de 211 M$ pour les entreprises qui ne répondent pas aux normes du programme précédent. Il pourrait combler des lacunes. On le souhaite grandement! On a bon espoir d’y trouver certaines réponses à nos demandes », remarque monsieur Blanchette-Joncas.

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