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Le triomphe de L’Océanic avait viré la ville à l’envers!

Doris Labonté et Maurice Tanguay lors du défilé de la coupe Memorial. (Photo: courtoisie L’Océanic)

Les souvenirs entourant le 20e anniversaire de la victoire de L’Océanic de Rimouski à la Coupe Memorial, ce 28 mai, nous rappellent que toute la ville avait grandement célébré le premier et seul championnat canadien remporté par son équipe.

La fête avait surtout eu lieu aux alentours de l’avenue Belzile, alors que des centaines de personnes s’étaient réunies sous un chapiteau près du restaurant la Cage aux Sports, pour assister à la télédiffusion du match, disputé à Halifax.

Au cœur de ces célébrations, le directeur régional d’une compagnie de bière bien connue, Pierre Paul-D’Anjou, qui avait travaillé toute la journée avec son équipe de promotion, et le maire, Michel Tremblay, qui n’était pas « chaud » à l’idée d’implanter une équipe junior majeure à Rimouski, cinq ans auparavant.

Vers 17 h, Pierre-Paul D’Anjou saluait joyeusement tous les automobilistes et piétons passant dans l’avenue en leur offrant une canette d’un précieux breuvage, pendant que le va-et-vient était incessant dans cette rue et tout près sur la rue Saint-Germain. « Heye, salut mon Pierre! On l’as-tu, l’affaire, avec L’Océanic! » lançait-il à l’auteur de ces lignes qui circulait sur les lieux.

Pierre-Paul DAnjou (Photo: courtoisie)

Prévenu par la police

« Il y avait toute une ambiance sous le chapiteau, pendant la rencontre, et surtout après. Je me souviens avoir pris Michel Tremblay dans mes bras et avoir fait le tour de la salle avec lui sous les hourras. Même qu’à un moment donné il m’a dit de le lâcher, mais pas question! Pendant ma distribution de bière sur la rue, le policier communautaire Robert Gagnon vient me prévenir gentiment : « Pierre-Paul, distribue de la bière si tu veux, mais reste sur le côté de la rue et fais attention! ». Ce fut une des journées les plus mémorables de ma carrière et mon meilleur souvenir d’implication sportive », confie monsieur D’Anjou.

Le défilé

« Que de bons souvenirs! On avait mis un écran géant dans le chapiteau. Le lendemain, je me souviens que monsieur Maurice Tanguay m’avait appelé pour qu’on organise le défilé. Il était vers 14 h et l’autobus de L’Océanic avait fait plusieurs arrêts en chemin, de retour d’Halifax. L’équipe était à Amqui, à signer des autographes, et on en avait pour une couple d’heures pour préparer le défilé. Ils sont arrivés vers 17 h 30, 18 h. On s’est débrouillés pour trouver des remorques et des chauffeurs de camions remorque pour le défilé », ajoute monsieur D’Anjou.

Le maire

D’abord réticent de voir une équipe de hockey junior majeur s’implanter dans sa ville, le maire de l’époque, Michel Tremblay, est devenu un des plus ardents partisans de L’Océanic.

« Dire que je n’étais pas chaud à cette idée, au départ. Avant l’arrivée de l’équipe, vers février 1995, monsieur D’Anjou qui tentait de me convaincre m’a invité à un match junior majeur à Québec. Je n’en étais pas revenu très convaincu mais plus tard, avec le groupe de la famille Tanguay, nous avions trouvé un rapidement arrangement satisfaisant », rappelle-t-il.

Michel Tremblay (Photo: Pierre Michaud, archives)

« La coupe Memorial était la cerise sur le sundae. Ça a été tout un événement. Cinq ans seulement après avoir été admis dans la Ligue, l’équipe gagnait le championnat canadien. C’était formidable! Il y a eu une belle fête dans le chapiteau. Ce fut un événement mémorable pour la ville de Rimouski et je me considère chanceux d’en avoir été témoin », conclut monsieur Tremblay.

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