Billy Villeneuve renonce à sa remise en liberté
Billy Villeneuve, 49 ans, de Rimouski, qui fait face à des accusations de possession et de trafic de stupéfiants, a renoncé à la tenue de son enquête sur remise en liberté ce mardi après-midi lors d’une audience virtuelle en raison de la COVID-19.
Villeneuve et son avocate, Me Jessie D’Astous, n’étaient pas présents dans la salle d’audience limitée à 10 personnes en raison des mesures de distanciation. La procureure de la Couronne, Me Isabelle Gavioli et la juge Andrée St-Pierre étaient présentes dans la salle pour entendre l’accusé renoncer à être remis en liberté pendant la poursuite du processus judiciaire. Villeneuve reviendra en Cour le 23 juin pour donner une orientation à son dossier.
BillyVilleneuve est détenu depuis son arrestation le 9 mars dernier au moment où il se déplaçait à bord de son véhicule sur l’autoroute 20 en direction Est dans le secteur de La Pocatière. Il fait face à des accusations relatives à la possession et au trafic de stupéfiants.
Les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs, assistés de policiers membre du groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec ont procédé à son arrestation vers 1 h 45 dans la nuit du 9 mars.
2 kg de cocaïne
« Des perquisitions qui ont eu lieu à bord de son véhicule et à son appartement du Boulevard Arthur Buies Est à Rimouski, ont permis aux policiers de découvrir une importante quantité de stupéfiants soit environ 2 kg de cocaïne ; un peu plus de 2,5 kg de cannabis; un peu plus de 42 000 $ en argent comptant et plusieurs objets servant au trafic de stupéfiants », rapporte le sergent de la SQ, Claude Doiron.
Le véhicule de type camionnette de l’accusé a également été saisi en tant que bien infractionnel. « L’enquête policière tant à démontrer que le suspect allait sur une base régulière dans la région de Montréal pour se procurer de la drogue qu’il écoulait par la suite sur le marché de Rimouski et des environs », précise le porte-parole policier.
Billy Villeneuve est accusé de trafic et de possession en vue de trafic de stupéfiants, de bris de conditions ainsi que de possession de biens criminellement obtenus.
« Ce sont encore une fois des informations reçues du public qui ont permis de procéder à l’arrestation du suspect », ajoute Claude Doiron.