Le fédéral ajoute de l’aide pour les entreprises touristiques
Développement économique Canada annonce de nouvelles mesures d’aide financière pour les entreprises touristiques qui tentent de se relancer après la crise du coronavirus.
Une enveloppe de 7 M$ est disponible pour les entreprises québécoises, afin de financer les équipements et travaux relatifs à la mise en place des mesures sanitaires, rendues obligatoires par la pandémie.
C’est ce qu’indique la secrétaire parlementaire de Développement économique Canada (DEC) rattachée à la ministre Mélanie Joly, Élisabeth Brière, en entrevue exclusive au journal le soir.
Durement touchée
« Nous avons une nouvelle forme d’aide pour les entreprises touristiques, parce que c’est une industrie qui est touchée très durement par la crise du coronavirus. Elle prendra peut-être plus de temps à se relancer. Nous entendons les entreprises qui sont en difficulté et nous avons eu des échanges très constructifs avec l’Alliance touristique du Québec. Nous avons appris qu’il y avait beaucoup de besoins sur le plan des équipements et du matériel pour les mesures sanitaires », explique-t-elle.
« Nous avons donc décidé d’offrir des subventions pour les petites entreprises touristiques, qui leur seront versées pour leur permettre d’acquérir ou de payer le matériel qu’elles utilisent déjà. Avec le déconfinement progressif, certaines entreprises sont déjà fonctionnelles et ont engagé des dépenses à ce sujet. Nous venons les assister de ce côté-là », poursuit madame Brière.
Des séparateurs et des portes
L’aide en question n’est pas astronomique, on parle de quelques milliers de dollars, mais peut s’avérer précieuse pour une petite entreprise qui peine à joindre les deux bouts.
« Des entreprises ont dû ou vont devoir acheter des plexiglass, du désinfectant, des gants de protection, des masques, réaménager certains bâtiments, etc. Des restaurants ont loué des œuvres d’art pour en faire des séparateurs entre les tables. Ce genre d’initiative est très intéressante, car elle bénéficie aux artistes autant qu’aux restaurateurs, mais il y a des frais qui y sont rattachés », précise aussi Élisabeth Brière.
Certaines entreprises doivent même aménager de nouvelles sorties de secours, car dans un site historique, par exemple, les maisons ancestrales n’ont qu’une seule porte.
Par l’entremise de Tourisme Bas-Saint-Laurent
Le gouvernement fédéral a mandaté les associations touristiques régionales comme Tourisme Bas-Saint-Laurent pour gérer les fonds. C’est à elles que les entreprises touristiques doivent s’adresser pour demander une subvention.
« Tant qu’il y aura des fonds disponibles, on accueillera les demandes », souligne madame Brière.
Des sommes sont également disponibles pour la promotion des destinations canadiennes. « Nous avions un programme de publicité annuel pour encourager le tourisme international. Les sommes qui étaient destinées à cette promotion sont réaffectées pour promouvoir le tourisme à l’intérieur du pays. »