Arrêté avec 2 kg de cocaïne, il plaide non coupable
Billy Villeneuve, 49 ans, de Rimouski, qui fait face à des accusations de possession et de trafic de stupéfiants après s’être fait arrêter en possession de 2 kg de cocaïne, a plaidé non coupable lundi au palais de justice de Rimouski.
Ayant renoncé à sa remise en liberté pendant la poursuite du processus judiciaire, le 9 juin dernier, Villeneuve reste en prison d’ici son retour en Cour le 5 octobre pour fixer la date de son procès. L’homme est accusé de trafic et de possession en vue de trafic de stupéfiants, de bris de conditions ainsi que de possession de biens criminellement obtenus.
Billy Villeneuve est détenu depuis son arrestation le 9 mars dernier au moment où il se déplaçait à bord de son véhicule sur l’autoroute 20 en direction Est dans le secteur de La Pocatière. Il fait face à des accusations relatives à la possession et au trafic de stupéfiants. À noter que la détention préventive purgée avant l’imposition de la peine compte à 1,5 jour par journée purgée.
Les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs, assistés de policiers membre du groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec ont procédé à son arrestation vers 1 h 45 dans la nuit du 9 mars.
2 kg de cocaïne
« Des perquisitions qui ont eu lieu à bord de son véhicule et à son appartement du Boulevard Arthur Buies Est à Rimouski, ont permis aux policiers de découvrir une importante quantité de stupéfiants soit environ 2 kg de cocaïne ; un peu plus de 2,5 kg de cannabis; un peu plus de 42 000 $ en argent comptant et plusieurs objets servant au trafic de stupéfiants », rapporte le sergent de la SQ, Claude Doiron.
Le véhicule de type camionnette de l’accusé a également été saisi en tant que bien infractionnel. « L’enquête policière tant à démontrer que le suspect allait sur une base régulière dans la région de Montréal pour se procurer de la drogue qu’il écoulait par la suite sur le marché de Rimouski et des environs », précise le porte-parole policier.
« Ce sont encore une fois des informations reçues du public qui ont permis de procéder à l’arrestation du suspect », ajoute Claude Doiron.