Nouvelle de 19 h > 4 M$ pour permettre au mouvement coopératif de participer à la relance
Nouvelle de 19 h

4 M$ pour permettre au mouvement coopératif de participer à la relance

Le directeur général du CQCM, Gaston Bédard. (Photo gracieuseté)

La ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Ève Proulx confirme le versement de 4 M$ au Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) pour l’année 2020-2021, dans le cadre de l’Entente de partenariat pour le développement des coopératives.


« Les coopératives représentent une force vive pour l’économie québécoise et celle des régions. Partout au Québec, elles participent activement à la diversification et la relance économiques en plus de répondre concrètement aux besoins des communautés. Sous l’impulsion de cette entente de partenariat, notre gouvernement entend continuer de mettre à profit l’entrepreneuriat collectif afin de voir naître et croître davantage de coopératives, de stimuler l’activité économique et de générer des emplois de qualité dans toutes les régions. Les valeurs véhiculées par le milieu coopératif participent concrètement au développement d’entreprises de qualité et de communautés dynamiques. Nous sommes donc heureux de soutenir, par cette entente avec le CQCM, les entrepreneurs qui choisissent la voie de la coopération », déclare la ministre Proulx.

Rôle crucial pendant la pandémie

La ministre Proulx a souligné que le mouvement coopératif a joué un rôle crucial pendant la pandémie de la COVID-19 pour offrir des services à la population dans les domaines de la santé et6 de l’alimentation, notamment. « Les coopératives permettent de répondre aux besoins des communautés. Elles contribuent à stimuler l’économie de toutes les régions, elles génèrent des emplois de qualité et elles représentent une option intéressante pour reprendre des entreprises », précise-t-elle.

« Nous représentons 3 000 coopératives au Québec qui emploient 120 000 personnes. Nos projets ont un effet catalyseur sur le développement économique et social des régions. Nos modèles sont innovants et s’ajustent aux besoins spécifiques des régions. Nous serons là pour soutenir la relance de l’économie du Québec après la crise sanitaire », commente le président du conseil d’administration du CQCM, Michel Gauthier.

Participer à la relance

Les mouvements coopératif et mutuelliste entendent participer à la relance de l’économie comme ce fut le cas lors des diverses crises économiques depuis 170 ans, les mouvements coopératif et mutuelliste entendent bien être actifs dans la relance de l’économie du Québec après la pandémie de la COVID-19.

« La crise actuelle nous donne l’occasion de réfléchir sur ce que le monde coopératif peut mettre en place pour faire sa part. Nous avons toujours été là dans l’histoire avec les coopératives agricoles dans les années 1930, les coops forestières dans les années 70 et plus récemment les coops de santé et d’habitation pour répondre à la crise du logement », ajoute le directeur général du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, Gaston Bédard.

Un plan d’action

Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) travaille sur un plan d’action. « Nous sommes convaincus que les coopératives et les mutuelles ont un rôle à jouer dans le maintien et la bonification de la richesse collective québécoise. Nous proposons 10 actions pour favoriser l’enrichissement collectif », indique M. Bédard.

Ces actions proposent la création de fermes coopératives, le soutien aux organismes qui octroient des services d’accompagnement et de soutien aux entreprises d’économie sociale, dont les coopératives et les mutuelles, l’utilisation des coopératives comme partenaires complémentaires de l’État en matière de santé, de services sociaux et de services à domicile pour désengorger la première ligne en favorisant la prévention et le maintien de la santé, la création de logements coopératifs pour créer des milieux de vie conviviaux et adaptés à nos aînés et nos familles, l’encouragement des filières de développement d’énergies vertes qui ont fait leurs preuves, la création d’un fonds d’acquisition transitoire d’entreprise pour investir dans les reprises d’entreprise, la vente de services et produits coopératifs en ligne ainsi qu’un système de livraison afin de bonifier de façon substantielle l’achat local, la mise en place de mécanismes d’achat local auprès des coopératives pour les appels d’offres gouvernemental et municipal, l’inclusion dans les cursus scolaires du modèle d’affaires coopératif et mutualiste et un soutien à l’entrepreneuriat collectif autochtone.

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