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Les cas positifs à la COVID-19 se multiplient au Kamouraska

Le directeur régional de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent, le Dr Sylvain Leduc. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

Les cas positifs à la COVID-19 explosent au Kamouraska et ils dépassent la vingtaine depuis mercredi soir.

À l’échelle du Bas-Saint-Laurent, le nombre de cas passera de 79 à 90 lors du bilan de ce jeudi midi, mais déjà la direction régionale de la santé publique mentionne qu’avec les résultats positifs qui ont continué d’entrer ce jeudi matin, la région a déjà franchi le cap des 100 cas depuis le début de la pandémie.

Métal du Golfe_VF

Le directeur régional de la santé publique, le Dr Sylvain Leduc, indique que tout a commencé dans un party privé qui a ressemblé plus de 100 personnes dans une résidence de La Pocatière, le 30 août, dont au moins une personne atteinte du coronavirus. « Cette fête n’a pas été portée à notre attention. Elle regroupait surtout des étudiants de L’ITA (Institut de technologie agroalimentaire) de La Pocatière, mais aussi du Cégep de La Pocatière. Il y a eu ensuite d’autres partys les 2, 3 et 6 septembre. Ces gens ont visité des commerces et se sont rendus à leur travail. D’autres ont profité de la fin de semaine de trois jours pour retourner dans leur famille, ce qui complique notre enquête épidémiologique », explique-t-il.

Pas hors de contrôle

Malgré l’ampleur de la tâche qu’on peut comparer à celle du fameux bar de karaoke de Québec, le Dr Leduc assure que la situation n’est pas hors de contrôle. « Toutes nos équipes sont à la tâche depuis hier. Il faut contacter les gens positifs et les convaincre de se mettre en isolement. Certains sont plus durs à convaincre que d’autres. Si nous avons besoin de la SQ pour les convaincre, nous allons le faire », mentionne le Dr Leduc.

Resserrement des mesures

Avant même un changement de paliers dans l’échelle des risques, la santé publique régionale annonce le resserrement de certaines mesures dans les secteurs de Kamouraska et de Rivière-du-Loup. Les visites dans les établissements de santé et les CHSLD seront davantage contrôlées et le nombre de personnes admises pourrait être limité. « Nous avons demandé à l’ITA et au Cégep de La Pocatière de ne pas donner de cours en présentiel au moins jusqu’au 14 septembre. Ce qui nous inquiète, c’est que nous avons des cas positifs qui n’ont pas été en contact avec des participants à la fête du 30 août. Nous sommes donc déjà à une 3e vague de transmission. Il faut limiter les dégâts », lance le Dr Leduc, qui précise que le respect des mesures est encore plus important dans les circonstances actuelles.

Maximum de 10 personnes

« La transmission secondaire nous inquiète. Nous avons besoin de la collaboration de tous pour limiter les cas. Les partys privés sont toujours limités à 10 personnes provenant d’un maximum de trois familles et la distanciation de deux mètres doit être respectée pour ceux qui ne sont pas de la même famille », ajoute Le Dr Leduc,

À noter que les partys en question ne sont aucunement liés au Cégep ou à l’ITA, mais qu’ils relèvent d’initiatives personnelles.

Certains participants auraient poursuivi la fête dans des bars qui, pourtant, doivent cesser de vendre de l’alcool à minuit.

Le virus aussi présent à Rimouski

Le Dr Leduc signale que le virus est aussi présent dans la région de Rimouski avec de nouveaux cas chaque semaine récemment, dont le dernier étant un membre du personnel du Cégep de Rimouski qui aurait été contaminé dans une autre région.

La semaine dernière, il y a eu un cas d’un élève de l’école primaire de Rimouski-Est et cette semaine, un membre du personnel de l’école de Sainte-Angèle-de-Mérici, dans la Mitis, mais résident de la MRC de Rimouski-Neigette.

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