La région demeure au stade d’alerte jaune
Trois régions passent à l'orangerLe ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé, a annoncé à 17 h que la région du Bas Saint-Laurent demeure en zone jaune, sur l’échelle d’alerte de propagation du coronavirus.
Cela implique que le Bas-Saint-Laurent demeure en pré-alerte sur l’échelle de quatre couleurs : vert, jaune, oranger, rouge, tout comme l’Outaouais, Laval, l’Estrie et la Montérégie. Au stade jaune, les activités de base sont maintenues en respectant les consignes sanitaires, incluant des mesures spécifiques s’il y a lieu.
Par contre, trois régions passent du jaune à l’oranger et voient leurs consignes être resserrées, soit Chaudière-Appalaches, Montréal et une portion de la Capitale nationale (Saint-Augustin, L’Ancienne-Lorette, Wendake, Jacques-Cartier, Côte-de-Beaupré et Île d’Orléans). Pour elles, cela implique de nouvelles restrictions et l’arrêt de certaines activités à risque. Certaines régions de Lanaudière et des Laurentides passent du vert au jaune.
« La direction nationale de la Santé publique a analysé la situation au cours des derniers jours. Malheureusement, la contamination s’est accentuée dans trois régions socio-sanitaires. Le nombre de cas augmente et les éclosions se multiplient. Notre capacité de soigner les malades diminue. La Santé publique a donc décidé de faire basculer trois régions dans la zone d’alerte oranger » a déclaré monsieur Dubé.
Rassemblements
« Pour l’ensemble du Québec, nous avons ajouté une mesure permanente. Pour les rassemblements dans des salles louées, des lieux de culte, des événements festifs, des mariages, des barbecues, ce sera maintenant un maximum de 50 personnes, à moins d’être dans une zone oranger, où le maximum passe à 25 personnes. On était auparavant à 250. On passe à 50 même dans les zones vertes. C’est très important pour les événements que je viens de mentionner », a commenté le ministre.
Message pour la région
« J’ai un message très clair à l’intention des gens des zones jaunes (comme le Bas-Saint-Laurent). Je vous demande de faire un effort particulier dans les prochaines semaines. On vous demande de réduire vos contacts au minimum. Évitez de vous visiter les uns les autres. Nous ne sommes pas en confinement, mais je vous demande d’éviter ce qu’on va appeler les visites non-nécessaires. Évitez les soupers de famille entre amis; évitez les « partys »; ne vous déplacez pas d’une zone orange à une zone jaune, à moins que ce soit strictement nécessaire », a indiqué Christian Dubé.
Prochaine étape
« Il s’agit d’une situation temporaire. Quand tous les efforts seront faits, des régions pourraient repasser au jaune On peut passer de l’orange au jaune, mais ça nous prend du temps pour voir la tendance. Tout n’est pas définitif si vous êtes dans une zone oranger. Par contre, l’inverse est aussi vrai. Si les efforts ne sont pas faits, et que vous êtes dans l’oranger, la prochaine étape, c’est le rouge », a expliqué le ministre de la Santé.
« À partir de minuit et une minute ce soir, les règles vont être resserrées dans les zones oranger. Les rassemblements dans les résidences privées, vont passer de 10 à six personnes par résidence, ou d’une limite de deux familles. Je veux aussi rassurer les parents. Nous allons tolérer les personnes qui viennent donner un coup de main à domicile. Dans les bars et les restaurants de la zone oranger, la même règle s’applique que dans les résidences avec six personnes par table. Pour les rassemblements dans les salles louées, ce sera un maximum de 20 personnes. Je veux rassurer aussi notre industrie de la culture. Une des raisons qu’on était allés à 250 personnes, c’était pour assurer un contrôle. Ce total ne change pas, toujours en respectant les distances. Pour les bars, on ne les ferme pas, mais on restreint leurs heures d’ouverture. Les bars vont fermer à minuit, mais on ne pourra plus servir d’alcool passé 23 heures, dans les bars et dans les restaurants », a affirmé le ministre Dubé.
Ne pas baisser les bras
« Je sais que ce n’est pas facile. Il ne faut vraiment pas qu’on baisse les bras, et surtout pas à ce moment-ci. On vous demande de faire sacrifices. Si on peut donner un coup dans les prochaines semaines, je suis convaincu qu’on peut arriver à faire baisser la contagion. On a respecté les consignes dans la première vague et on peut le faire encore », a conclu monsieur Dubé.
« On a bien vu le potentiel de contagion important dans les rassemblements privés. Si on ne veut pas perdre notre liberté, il faut que partout, même si on est au vert, il faut vraiment respecter les nomes sanitaires. Il faut aussi collaborer avec la Santé publique de votre région. Sinon, des personnes qui ont des symptômes vont contaminer d’autres personnes », a renchéri le directeur de la Santé publique du Québec, Horacio Arruda.