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Le Bas-Saint-Laurent l’échappe belle une seconde fois

Le ministre de la Santé continue d’être préoccupé par la seconde vague de contagion. (Photo: capture d’écran-Facebook)

Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé, vient d’annoncer que la région du Bas-Saint-Laurent demeure en zone jaune pour ce qui est du système d’alerte de la propagation du coronavirus du gouvernement du Québec.

C’est la seconde fois depuis dimanche qu’on peut craindre une telle mesure qui viendrait encadrer encore davantage les restrictions sanitaires si on passait au niveau oranger.

C’est ce qu’a indiqué monsieur Dubé dans un point de presse à 13 h : « Certaines régions sont sous notre radar. Il y a eu des fluctuations importantes au cours des derniers jours.  Deux nouvelles régions deviennent oranger, soit Laval et l’Ouatouais. Aussi, la Santé publique nous a indiqué que le Centre du Québec va passer du vert au jaune. La région de la Capitale nationale avait été relativement épargnée lors de la première vague, tout comme Chaudière-Appalaches. C’est la raison pour laquelle on veut vous informer plus régulièrement sur une base régionale, c’est pour vous montrer comment cette deuxième vague est très différente. »

Se reconnaître

« Quand les Québécois se reconnaissent plus dans une région, on revient à la responsabilisation dont on parlait. C’est notre rôle de vous informer davantage sur les régions spécifiquement. On a développé de nouveaux éléments qui seront présentés de façon beaucoup plus claire sur nos sites web. La deuxième vague est aussi différente pour ce qu’on appelle les milieux de vie, comme les résidences pour personnes âgées la première fois, car elle est passée dans la communauté. Ce sont deux grandes différences importantes », a aussi mentionné le ministre de la Santé.

Troisième différence

«  Il y a une troisième grande différence, c’est l’âge des personnes infectées. Il y a un retournement. Nous sommes vraiment dans une contagion communautaire. Quand les gens vont comprendre ces grandes différences, on pourra travailler autrement. Mais ce qui nous préoccupe le plus, c’est que la contagion communautaire, même si en ce moment elle ne cause pas beaucoup d’hospitalisations et de décès, elle nous fait très mal. Quand la transmission communautaire finit par affecter du personnel de la santé et des enfants, ça va finir par se rendre aux personnes les plus vulnérables. Notre système de santé est vraiment mis à mal par cette contagion communautaire. On le voit à Québec », a commenté Christian Dubé.

« La contagion est très importante, mais nous n’avons pas la même situation qu’en avril et en juin. Quand on a présenté le code de couleurs, on a mentionné que le nombre de cas est le premier critère et le second, le nombre d’éclosions. Le troisième, c’est l’impact sur le système hospitalier. Il y aura une présentation de l’Institut national de la santé publique demain. On a assez de mouvement pour mettre le nombre d’hospitalisations à jour. On a maintenant assez de mouvement pour justifier de mettre le nombre d’hospitalisations à jour », a précisé monsieur Dubé.

« Pour ce qui est du dépistage, nos délais d’attente se sont stabilisés. Dans nos 176 centres de dépistage, on a eu une baisse. On travaille très fort à améliorer nos processus. Il faut, aux deux bouts du processus, qu’on soit davantage informatisés. On est en trin de considérer quelque chose pour aller plus rapidement avec l’informatique. On y travaille depuis quelques semaines et les résultats seront très intéressants », a fait remarquer le ministre Dubé.

Contribuer

« Nous avons besoin aussi d’améliorer la partie traçage. J’ai un message très important : je fais un appel aux Québécois comme on a fait par le passé. Je leur demande de s’inscrire sur le site jecontribue. Nous cherchons deux types de personnes. Pour les tests, nous recherchons particulièrement des audiologistes, des dentistes, des diététistes-nutritionnistes, des hygiénistes dentaires, des orthophonistes, des physiothérapeutes, des infirmières auxiliaires, des technologistes médicaux et des sages-femmes. Plusieurs de ces personnes sont à la retraite et ne souhaitent pas revenir parfois pour un emploi très exigeant, alors que pour les tests, ça se passe dans un environnement encadré et à des heures intéressantes », a expliqué Christian Dubé.

« Pour la partie des enquêtes, plus le nombre de cas monte, plus il faut d’enquêtes. Une seule éclosion peut entraîner jusqu’à 300 enquêtes. On a besoin de policiers à la retraite et d’autres personnes spécialisées dans les enquêtes ou en sondages de toutes sortes. Les gens seront formés et rémunérés », a également demandé monsieur Dubé.

« On va se battre chaque jour pour freiner la contagion. Nous devons rester vraiment sur nos gardes. Nous allons garder une approche régionale. Tout le monde peut et doit faire sa part », a conclu le ministre.

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