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Nouvelle de 19 h

Une grosse vague d’amour très appréciée par un sinistré de Saint-Fabien

Stéphane Caron devant ce qui était sa maison avant le feu de jeudi dernier. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

L’un des 16 sinistrés à la suite de l’incendie qui a rasé sept résidences, jeudi dernier à Saint-Fabien, Stéphane Caron, témoigne avoir reçu une très grosse vague d’amour qui lui a fait le plus grand bien dans ces circonstances difficiles.

« La maison était encore en feu que déjà une amie partait une campagne de financement sur Go Found Me. La municipalité a fait un travail exceptionnel pour soutenir tout le monde et organiser la grande collecte de samedi dernier. Les messages de soutien abondent. Les gens sont généreux. Ils veulent nous aider. Ma conjointe et moi apprécions grandement cette grosse vague d’amour et on tient à remercier tout le monde qui s’est impliqué pour nous aider, que ce soit des initiatives personnelles ou encore la municipalité et le comité des loisirs », indique le père de trois enfants.

Tout perdu

À l’instar des résidents des six autres maisons rasées, M. Caron a tout perdu lors de la tragédie. « Il me reste un peu de linge que j’avais avec moi à la chasse quand ma blonde m’a appelé pour me dire que la maison du voisin était en feu. Comme elle fait du télétravail, elle a été la première à voir la fumée et elle a appelé le 911. Elle a réussi à faire sortir le chien, mais pas le chat qui est resté dans la maison. Heureusement, les filles étaient à l’école. Une chance que ce ne soit pas arrivé la nuit. Les conséquences auraient encore pires », raconte-t-il.

Déjà relogés

Rencontré ce mardi matin sur le site de sa maison en ruine, Stéphane Caron mentionne être encore sur l’adrénaline depuis les événements. « Ma première préoccupation était de reloger ma famille rapidement et ce fut le cas. Une résidente de Saint-Fabien nous a offert sa maison meublée, ce qui nous évite d’avoir à acquérir des meubles de transition avant de pouvoir reconstruire. Ensuite, il y a plein de choses à faire. J’ai hâte qu’on puisse disposer des débris pour pouvoir un peu passer à autre chose », mentionne-t-il.

À 9 ans pour l’aînée et à 7 ans pour les jumelles, les filles de M. Caron n’ont pas pleinement conscience de la tragédie. « Elles ne veulent pas voir les débris et on respecte ça. Pour le reste, elles étaient contentes de découvrir leur nouvelle maison et elles prennent tous les dons qu’on reçoit comme des cadeaux. De notre côté, nous étions un peu inquiets pour le retour à l’école qui s’est fait ce matin », note leur père.

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