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Nouvelle de 17 h

Le député LeBel nuance son appui à la démarche des conseillères

Dossier des affaires municipales déposé au parlement
Virginie Proulx et Harold LeBel. (Photo: photomontage-archives)

Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale, Harold LeBel, apporte des nuances quant à l’appui qu’il a donné aux deux conseillères municipales qui souhaitent des changements dans les lois municipales, principalement concernant les réunions en comité plénier.

Les deux conseillères, Virginie Proulx, du district Le Bic, à Rimouski, et Évelyne Beaudin, de Sherbrooke, ont réussi à convaincre la députée indépendante Catherine Fournier d’en faire état par une motion présentée à l’Assemblée nationale. Le gouvernement a cependant refusé d’en débattre.

Rappelons que madame Proulx est exclue des comités pléniers du conseil municipal de Rimouski depuis juin dernier. Ses collègues estiment qu’elle n’a pas respecté la confidentialité de certains dossiers, ce qu’elle nie.

« Nous sommes heureuses de constater que notre demande a été présentée par la députée indépendante Catherine Fournier, conjointement avec la députée de Sherbrooke de Québec solidaire, le député de Rimouski du Parti Québécois (Harold LeBel) et le député indépendant de Chomedey, » se réjouissait madame Proulx, la semaine dernière.

 Pas tous les articles

La motion demande notamment « au gouvernement du Québec de mettre en oeuvre la recommandation 51 de la commission Charbonneau en adoptant des dispositions limitant les exceptions au caractère public des délibérations des élus municipaux du Québec et ce, avant les prochaines élections municipales.»

Monsieur LeBel affirme qu’il n’a pas appuyé tous les articles de la motion en question. « Pour donner son consentement à la motion (de Catherine Fournier), le caucus du Parti Québécois avait fait retirer la phrase suivante : « Qu’elle dénonce le recours systématique au huis clos dans les délibérations de certaines municipalités, une pratique qui constitue un terreau fertile à la collusion, à la corruption et à l’intimidation. » Le lien automatique entre les huis clos et la malversation et l’intimidation n’était pas acceptable pour nous », précise-t-il.

« Autre précision importante : mon positionnement envers cette Motion est à titre de porte-parole du parti québécois en matière d’affaires municipales et non pas comme député de Rimouski. L’acceptation d’être conjoint ou pas est une décision de caucus. Ceci étant dit, nous appuyons toute démarche favorisant la transparence dans nos lieux démocratiques au municipal comme ici, à Québec. C’est ce qui était important », fait savoir monsieur LeBel.

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