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Nouvelle de 18 h

L’Océanic continue de s’entrainer dans l’attente de bonnes nouvelles

Serge Beausoleil et ses adjoints ajustent les plans d’entrainement
Serge Beausoleil (Photo journal le soir archives – René Alary)

En attendant le signal de la reprise des activités sur le territoire québécois de la LHJMQ, l’Océanic demeure actif. 

Mercredi dernier, la ligue annonçait que tous les matchs à l’horaire dans les divisions Est et Ouest d’ici le 28 octobre étaient reportés. Aujourd’hui, on apprenait même que les Voltigeurs de Drummondville, déjà situés en zone rouge, devaient suspendre toutes leurs activités en présentiel après qu’un premier cas de COVID-19 ait été diagnostiqué parmi les joueurs.

Le personnel d’entraineurs de l’Océanic doit conjuguer avec la situation. « Mercredi, nous ne sommes pas embarqués sur la glace. On a fait des activités qui ont permis aux gars de s’amuser sans toucher à la patinoire. C’est le fun de voir le côté compétitif des gars quand ils ne jouent pas au hockey. Le moral est bon, on fait contre mauvaise fortune bon cœur. Faut pas lâcher, il faut continuer d’être exigeant. Tous nos plans d’entrainement sont questionnés et ajustés », mentionne Serge Beausoleil.

Il aurait bien aimé pouvoir jouer les deux matchs du dernier week-end contre Baie-Comeau. « Nous sommes dans deux régions qui ne sont pas dans des zones rouges et il faut se rappeler que nous jouons devant des gradins vides, mais en même temps, je comprends l’ensemble du contexte. Et si on se compare, on se console. En Abitibi, les deux clubs sont en zone jaune, ce qui est pas mal bien pour jouer. La compétition va revenir, il y aura un retour au jeu, reste à savoir quand, et de quelle façon », poursuit-il.

Européens

Il n’y a pas de développement concernant ses deux joueurs européens toujours dans l’impossibilité de s’en venir au Canada. « On arrive au mois de novembre et, veut veut pas, il faut que ça bouge. Ce sont les messages que j’ai des agents. C’est un avantage non négligeable pour les équipes qui ont leurs deux Européens qui sont toujours dans les meilleurs de leur formation. Dans le cas de Raska (Adam), j’espère avoir des nouvelles aujourd’hui (mercredi). Chaque jour, j’espère en avoir, mais ça s’étire. Dans le cas de Lazarev (Alexander), les choses vont bon train, mais tant qu’il n’est pas ici, on va se garder une retenue », dit Beausoleil.

Il ne souhaite pas ouvrir son jeu touchant les démarches possibles entreprises par l’Océanic pour faire venir ses deux joueurs européens comme ce fut le cas, avec succès, pour Québec qui trouvait que les actions de la Ligue canadienne de hockey n’avançaient pas. D’autres clubs ont entrepris le même processus depuis. « Je m’explique mal que certaines équipes racontent le cadre des démarches qu’elles font. Ça ne sert pas personne. On a un suivi très constant, mais où l’on est rendu dans nos démarches, je vais garder ça pour moi. »

20 ans

L’Océanic a entamé sa saison avec quatre patineurs de 20 ans, un au-dessus de la limite de trois par partie. Il y a eu deux transactions dans les dernières semaines dans la ligue touchant justement des 20 ans chez l’Armada et les Cataractes. 

« On a des gars qui sont très en demande et très talentueux. Mais, ça implique des investissements qui sont quand même importants et les équipes veulent être certaines qu’on va jouer. C’est ce qui ralentit les choses », mentionne Beausoleil ajoutant que Nathan Ouellet n’a pas recommencé à jouer, ce qui lui laisse un peu de latitude.

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