Les aînés s’appauvrissent et manquent de soutien
Le président du secteur Matane-Matapédia de l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP), Normand Bérubé, constate un appauvrissement des aînés qu’il souhaite dénoncer.
« En juillet dernier, quatre mois après le début de la pandémie, les gens qui recevaient la PSV ont reçu un versement de 300 $ et 500 $ pour ceux qui recevaient la SRG, depuis : PLUS RIEN. Pour le trimestre d’octobre à décembre 2020, ces personnes recevront une hausse de 0,61c par mois pour la PSV et une hausse de 1,52$ par mois pour les plus démunies qui recevront la SRG soit une augmentation de 0,1%. Ce n’est même pas assez pour se payer un café chez Tim Horton », déplore M. Bérubé.
Le résident de Matane signale qu’on continue d’assister à une hausse constante des prix de la nourriture, à une augmentation des frais de livraison de l’épicerie et des médicaments et à une baisse constante des taux d’intérêt qui diminue le rendement pour ceux qui ont des placements.
« On nous a promis une augmentation de la PSV de 10% mais seulement pour les 75 ans et plus ! Pourquoi exclure « les vieux « de 65 à 75 ans ? De plus cette promesse « boiteuse « n’est toujours pas concrétisée! Si rien ne change, nous assistons actuellement à la mort lente de la Pension de Sécurité de Vieillesse (PSV) parce qu’elle est indexée en fonction de l’indice des prix à la consommation (IPC) qui progresse beaucoup moins rapidement que les salaires. En plus d’être les principales victimes de la pandémie, allons-nous assister à la disparition graduelle des aînés? », questionne Normand Bérubé.