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Réseau Environnement appelle à plus d’ambition pour l’économie verte

Christiane Pelchat (Photo Linkedin)

Réseau Environnement salue le dépôt du Plan pour une économie verte (PEV) du gouvernement du Québec, mais considère que les mesures et le financement qui y est consacré sont insuffisants.
« Nous sommes heureux de voir le gouvernement s’engager pour une économie verte, en plus de garantir la révision du Plan tous les ans afin qu’il soit dynamique et vivant » déclare la présidente-directrice générale du regroupement Réseau Environnement, Me Christiane Pelchat.
« Pour atteindre les cibles, nous croyons qu’il est essentiel que les données d’inventaires GES soient comptabilisées plus rapidement et diffusées afin de permettre un suivi annuel. Par ailleurs, nous sommes ravis de constater que des fonds ont été prévus à cet effet », ajoute Me Pelchat. « Ce faisant peut-être que le gouvernement pourrait augmenter ces cibles et dépasser 42 % des réductions requises d’ici 2030. Nous saluons aussi le plan d’action chiffré qui engage des dépenses de 6,7 G$ sur 5 ans », de conclure la présidente-directrice générale.
Mesures intéressantes
Parmi les mesures jugées intéressantes par Réseau Environnement dans le PEV, notons entre autres :
 

  • L’interdiction, dès 2035, de la vente de véhicules à essence ;
  • Les efforts d’exemplarité de l’État, notamment quant à l’électrification d’une bonne partie de sa flotte et la réduction des émissions de son parc immobilier ;
  • L’appui au développement de la filière de batteries québécoises ;
  • Les investissements dans l’efficacité énergétique ;
  • Les investissements prévus pour conserver la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes ;
  • La favorisation de la filière de gaz naturel renouvelable (GNR).

 
Parmi les éléments absents du PEV, Réseau Environnement note, entre autres :
 

  • L’absence de mesures d’écofiscalité permettant de faire appliquer le principe du pollueur-payeur ;
  • L’absence de mesures pour accélérer le développement de nouveaux protocoles pour les crédits compensatoires de crédits carbone dans le cadre du Système québécois de plafonnement et d’échange de droits d’émission (SPEDE) ;
  • L’absence d’engagement envers l’ajout de clauses de lutte contre les changements climatiques dans les appels d’offres gouvernementaux ;
  • L’aménagement du territoire étant une des clés de la mobilité durable, la grande consultation sur l’aménagement du territoire annoncée par le ministre de l’Environnement et qui devra être lancée par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation devra aboutir à une politique ambitieuse pour la lutte aux changements climatiques. 

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