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Nouvelle de 19 h

Le procès de Patrick Chénard tire à sa fin

Les actes reprochés à Patric Chénard se seraient produits lors de séance de massage. (Photo Unsplash)

Amorcé en janvier 2020 avec le témoignage des 11 victimes présumées, le procès du massothérapeute de 29 ans, Patrick Chénard, de Rimouski, accusé d’agression sexuelle dans le cadre de ses fonctions tire à sa fin.

Ce mercredi après-midi au palais de justice de Rimouski, le procureur de la Couronne, Me Normand Morneau-Deschênes, poursuivait son contre-interrogatoire de l’accusé amorcé lundi matin. Le représentant du ministère public a demandé à l’accusé pourquoi il avait cessé le massage d’une présumée victime. « Elle m’a dit que c’était trop proche, mais j’étais un pouce à l’extérieur du drap qui cachait les parties génitales », a-t-il répondu.

Salle d’audience pleine

Comme la capacité de personnes dans la salle d’audience limitée en raison de la COVID-19 était atteinte lors de l’arrivée du représentant du Journal Le Soir, on lui a remis un numéro de téléphone et un code d’accès pour qu’il suive les délibérations à distance. En milieu d’après-midi, la connexion a été coupée.

Le contre-interrogatoire devait se terminer cet après-midi. Si ce n’était pas le cas, la suite devait se faire à Mont-Joli jeudi. Le contre-interrogatoire sera suivi par les plaidoiries des deux avocats.

Un long procès

Après trois semaines d’audition pour la présentation de la preuve de la poursuite en janvier, le témoignage de l’accusé a débuté le 21 septembre pour quatre jours à Mont-Joli, ensuite il y a eu des auditions d’une journée le 13 octobre à Mont-Joli ainsi que les 6 et 12 novembre à Matane.

L’accusé nie tous les gestes qui lui sont reprochés. Son avocat, Me Yves Desaulniers, a repris tous les témoignages des présumées victimes un par un avec son client. Ce dernier a expliqué dans les détails les gestes qu’il a posés lors des massages suédois de détente qu’il a faits et il assure n’avoir jamais touché aux parties génitales de ses clientes.

C’est le juge de la Cour du Québec, Jules Berthelot, qui devra statuer sur la crédibilité des plaignantes et sur celle de l’accusé.

Accusé en liberté

Patrick Chénard demeure en liberté pendant le processus judiciaire. Il a été remis en liberté moyennant une caution sans versement de 1 000 $. Il lui est interdit de tenter d’entrer en contact avec les plaignantes et de se trouver en leur présence. Les gestes reprochés à l’accusé se seraient produits entre le 26 novembre 2015 et le 24 avril 2018.

Patrick Chénard a été arrêté le 1er juin 2018 par les policiers du poste de la MRC Rimouski-Neigette. Il lui est interdit de pratiquer la massothérapie depuis ce temps.

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