La COVID-19 entraîne les traditions en chasse et pêche vers Internet
Comme bien des secteurs, l’industrie de la chasse et de la pêche n’échappe aux effets collatéraux de la COVID-19 qui modifie de plus en plus de nombreuses façons de faire, y compris les salons spécialisés du printemps.
Dans ce monde qu’on dit toujours merveilleux de la chasse et de la pêche, tout a commencé le jeudi 12 mars 2020 lorsque le gouvernement du Québec a interdit les rassemblements de plus de 250 personnes. Le Salon Plein air Chasse Pêche Camping et Bateau de Québec, a été le premier à « tomber » dès l’annonce du Premier ministre François Legault. Puis tous les autres salons de chasse et de pêche du printemps 2020 ont suivi obligatoirement cet interdit de la Santé publique, et les promoteurs n’ont eu d’autre choix que d’annuler leur évènement. Les soirées de films de chasse et de pêche n’ont pas échappé aux mêmes directives.
Partant de là, de nombreuses entreprises de l’industrie de la chasse, de la pêche et du plein air se sont tournées individuellement vers le web afin de rejoindre leur clientèle, offrir leurs produits, réserver leurs séjours en pourvoiries et dans les Réserves fauniques, bref, à devoir sauver leur saison en faisant leur business sur Internet. C’était le début d’une sorte de révolution des salons traditionnels de chasse et de pêche, qui s’amorcera avec le Salon Virtuel de la Pourvoirie Chasse Pêche, qui aura lieu uniquement sur le web du 19 février au 21 février 2021.
Un des co-fondateurs et vice-président de cet évènement, un spécialiste en marketing et déjà consultant auprès de pourvoyeurs en chasse et pêche, David Laurin, expliquait récemment en entrevue à « Rendez-Vous Nature », les raisons qui motivent son organisation à se lancer vers cette aventure virtuelle. Traditionnellement, depuis des décennies, les salons de chasse et de pêche ont toujours été présentés sur de grandes surfaces intérieures; centres de foires et de congrès, colisées, arénas et centres commerciaux, notamment.
Comment réagissent les exposants potentiels à participer à ce salon sur un écran d’ordinateur ? Quels sont les bénéfices qu’ils pourront en retirer tout en demeurant à la maison, à leur magasin ou boutique, ou à leur pourvoirie, notamment ? Comment vont réagir les visiteurs du « petit écran » et magasiner leurs articles de chasse, de pêche, et des excursions à partir de leur salon ?
Visiter un Salon dans son salon!
« Nous avons développé une plateforme virtuelle qui permet l’interaction entre les exposants et les visiteurs, comme dans un salon physique. Tout ce qui manque est la poignée de main. Nous avons aussi 15 conférenciers connus et de nouveaux. Notre site web interactif pourra recevoir 50 000 visiteurs en même temps et jusqu’à 400 exposants de l’industrie de la chasse et de la pêche. Et l’entrée est gratuite pour le visiteur. Il n’a qu’à s’enregistrer (salonvirtuelpcp.ca) et il entre dans le lobby du salon facile à visiter », explique David Laurin.
Et il poursuit : « Le visiteur sera en mesure d’interagir avec un exposant pendant l’évènement et au moment qui lui convient à partir de son propre salon, et réserver son séjour de chasse ou de pêche, comme s’il y était en personne dans un salon physique. Il pourra discuter avec les conférenciers, les pourvoyeurs et les autres artisans de l’industrie. Aucune application à télécharger. Le salon virtuel sera disponible pendant un an et le visiteur pourra discuter avec les conférenciers, les pourvoyeurs et les autres artisans de l’industrie ».
Deux chasseurs, pêcheurs et animateurs bien connus, Kate Nadeau Mercier et Martin Bourget, d’Aventure Chasse Pêche, l’émission télé et le magazine, agissent comme ambassadeurs du Salon Virtuel de la Pourvoirie, Chasse et Pêche 2021.
Le journal le soir suivra l’évolution de ce dossier qui devrait normalement inciter d’autres promoteurs actuels et en devenir, à emprunter ce nouveau sentier virtuel de la chasse, de la pêche et du plein air. À suivre…