Une première moitié de saison frustrante pour Zachary Bolduc
Il n’a disputé que sept des seize parties de l’OcéanicEspoir de première ronde au prochain repêchage de la LNH, Zachary Bolduc a conclu une première moitié de saison qui n’a pas répondu à ses attentes.
Dans sa chronique mensuelle Carnet d’espoir qu’il publie en tant que collaborateur sur le site nhl.com, l’attaquant de l’Océanic explique que la malchance s’acharne sur lui depuis quelque temps. Après une appendicectomie qui lui a fait rater un mois, il a été blessé à une épaule dès son troisième match après son retour au jeu. Avec comme résultat qu’il n’a disputé que sept parties compilant un dossier de 3-1-4.
« On m’a indiqué que je retrouverais complètement la forme d’ici la mi-décembre, mais puisque nous ne risquons pas de revenir au jeu avant la fin du mois de janvier, il n’y a pas trop de presse. Pour l’instant, je fais de la physiothérapie, je travaille en gymnase et j’ai recommencé à m’entraîner sur la glace. Même s’il n’y a plus de matchs prévus à l’horaire, la majorité de l’équipe va rester à Rimouski jusqu’au 18 décembre pour terminer la session scolaire et poursuivre l’entraînement », écrit-il.
À 16 ans, Bolduc a connu des débuts impressionnants avec l’Océanic la saison dernière. En 55 parties, sa fiche a été de 30-22-52. Il est bien conscient que les dernières semaines ne lui ont pas permis de se mettre en valeur comme prévu.
« Je n’ai pas beaucoup eu l’occasion de montrer ce que je sais faire jusqu’ici, et je sais que les attentes du début de la saison sont encore aussi élevées. Je suis capable de bien gérer la pression qui vient avec ça et je vais m’assurer d’être le joueur que je suis réellement en deuxième moitié de saison. »
Bolduc apprécie la nouvelle orientation des entrainements de l’Océanic en cette pause obligatoire du calendrier. Plusieurs entraînements sont dédiés entièrement aux habiletés individuelles. « Ce sont des choses sur lesquelles je travaille habituellement pendant l’été, mais comme rien n’est vraiment normal cette année, ça nous permet de tirer profit de ces moments plus difficiles. On ne peut jamais avoir trop d’outils dans notre coffre, et je crois qu’en fin de compte, ça élèvera le niveau de jeu collectif. »
Le no 15 de l’Océanic quittera dans une dizaine de jours pour célébrer Noël avec sa famille à Bécancour dans le respect des normes sanitaires imposées. « Ça me donnera amplement le temps de regarder le Championnat mondial junior, comme je le fais depuis plusieurs années », souligne-t-il.
Considérant son année de repêchage, la deuxième moitié de saison sera importante pour lui. À 17 ans, il est celui autour de qui Serge Beausoleil va poursuivre la mise en place d’une équipe appelée à remonter les marches du classement dans les années à venir.