Sur la route comme en sentier, tous les cervidés sont protégés
Avec l’hiver qui s’installe lentement, mais sûrement, le risque n’est pas rare d’apercevoir un cerf de Virginie ou un orignal sur la route, comme dans un sentier de motoneige, où c’est plus facile à marcher pours ces grands cervidés.
Surtout que bien des gens continuent, pourtant à tort, de nourrir les cervidés autour de leur résidence située à proximité de la forêt, mais aussi près des routes.
Si on croise un cerf ou un orignal, ne jamais le faire courir devant son véhicule. Une poursuite de 15 minutes à la course compromet la santé des cervidés, cause des dommages à leurs muscles; voire même une paralysie provoquée par un surplus d’acide lactique. Une situation qui peut entraîner leur mort. Sans oublier que les femelles cerf et orignal sont en gestation, donc plus fragiles et vulnérables.
En présence d’un cervidé sur la route, comme dans un sentier, on s’immobilise et on laisse le cerf ou l’orignal bifurquer hors du tracé.
De façon générale, il faut éviter de déranger la grande faune et les observer de loin! Bien que leur présence sur la route ou sur un sentier de motoneige dérange, il est illégal de les pourchasser. On doit immobiliser son véhicule; auto – motoneige; demeurer calme et ne pas crier; ne pas les pourchasser; ne pas les blesser à l’aide d’un véhicule motorisé, et on doit rebrousser chemin si l’animal ne s’enfuit pas. Il est interdit de déranger les cervidés dans leurs ravages.
Cadeau des Fêtes aux Gaspésiens
Conservation de la nature Canada (CNC) fait un cadeau des Fêtes aux Gaspésiens en achetant des lots privés dans le barachois de la rivière Nouvelle, à Nouvelle, en Gaspésie, qui étaient la propriété d’une dame de l’endroit.
Cette propriété du barachois de la rivière Nouvelle, regroupe plusieurs lotsprivés totalisant trois hectares ou l’équivalent de six terrains de football, ou encore sept acres, et représente un habitat de qualité pour un papillon très rare, le « Satyre fauve des Maritimes », menacé au Québec et en voie de disparition au Canada. Ce papillon est exclusif à la Baie des Chaleurs, côté sud de la Gaspésie.
« La propriétaire a choisi de préserver à perpétuité ce barachois en la vendant à Conservation de la nature Canada. De plus, cette dame protège une aire de nidification du « Bruant de Nelson » et du « Râle jaune », deux espèces menacées ou vulnérable, ainsi que le « Hibou des marais », notamment », explique Camille Bolduc, chargée de projets de l’Est-du-Québec, pour Conservation de la nature Canada. Mme Bolduc travaillait sur cette acquisition depuis 2016.
À noter que Conservation de la nature Canada, œuvre à la protection des milieux naturels les plus précieux au pays et propose à la population des moyens de protéger les terres et les eaux, sources de vie.Un barachois est une étendue côtière peu profonde d’eau salée, limitée par un banc de sable lié au littoral, et percé d’un couloir étroit par où entrent les eaux salines.
Oui à la pêche du poulamon
Autre bonne nouvelle cette fois pour les « mordus » de la pêche aux petits poissons des chenaux à Sainte-Anne-de-la-Pérade, qui aura lieu cette année, malgré la pandémie. L’Association des pourvoyeurs de la rivière Sainte-Anne et la Santé publique se sont entendus. Le village sur glace respectera les normes sanitaires. Une seule bulle familiale par petit chalet, et chaque cabane sera visitée aux quatre heures pour s’assurer du respect des consignes. « C’est avec un immense soulagement et beaucoup de bonheur de confirmer qu’il y aura bel et bien une saison 2020-2021 de pêche aux petits poissons des chenaux, à Sainte-Anne-de-la-Pérade », fait savoir l’Association par voie de communiqué.
La mairesse prônait l’annulation
Cette décision de la Santé publique ne fait pas l’affaire de la mairesse Diane Aubut qui prônait l’annulation de la saison. Elle invite même les visiteurs à rester chez eux. Mais l’enjeu est majeur avec 100 000 visiteurs qui en temps normal, se rendent dans sa municipalité pour y taquiner le poulamon. Cette activité sportive hivernale génère des millions de dollars en retombées économiques, uniquement durant la saison de pêche sur glace.
Reste à obtenir la collaboration de Dame Nature avec des températures qui permettront un gel sécuritaire de la rivière. Si c’est le cas, avec le froid de la dernière semaine, les premières lignes devraient être mises à l’eau le 26 décembre. Et tous espèrent qu’il n’y aura pas d’éclosion de la COVID-19 dans le village des pêcheurs et à Sainte-Anne-de-la-Pérade.