Chroniques > Adapter sa conduite à l’hiver
Chroniques

Adapter sa conduite à l’hiver

(Photo: I Stock photos)

Selon les bilans routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), c’est pendant l’hiver que l’on dénombre généralement le plus d’accidents au Québec.

L’hiver et ses particularités constituent un élément supplémentaire à prendre en compte lors de la conduite. Voici quelques conseils, nouveaux pour certains, et un rappel pour d’autres, qui participeront à une conduite sécuritaire et adaptée.

La conduite en hiver est un incontournable annuel pour les automobilistes du Québec. Si les premières neiges surprennent parfois certains automobilistes, il est nécessaire d’adapter constamment sa conduite, et ce, tout au long de la période hivernale.

Planifier vos déplacements

Avant de prendre la route, vérifiez si vous pouvez le faire en toute sécurité, et ce, particulièrement si vous éprouvez des difficultés ou de l’insécurité à conduire dans certaines conditions météorologiques. Pour ce faire, vous pouvez consulter des sites Web présentant l’évolution des systèmes météorologiques et Québec 511  pour l’état du réseau routier.

Le comportement avant tout

Un véhicule bien entretenu et préparé pour l’hiver ainsi que de bons équipements, comme quatre pneus d’hiver en bonne condition et des essuie-glaces de qualité, contribuent à assurer une conduite sécuritaire. Malgré tout, rien ne remplacera le comportement et la conduite responsable des personnes derrière le volant.

Les distances de freinage peuvent augmenter considérablement avec la présence de neige, de glace ou d’eau sur la chaussée. C’est pourquoi, en hiver, il est impératif de garderune bonne distance entre nous et le véhicule qui nous précède. Cela contribue à éviter des accrochages, notamment en cas d’arrêt brusque ou de visibilité réduite. De plus, même s’il fait beau et ensoleillé, méfiez-vous de la glace noire; une autre raison de garder une distance sécuritaire.

La réduction de la vitesse en fonction des conditions extérieures participe aussi à prévenir les accidents. En plus de diminuer la distance de freinage, une vitesse réduite diminuera les risques de dérapage et facilitera le contrôle du véhicule. 

Une conduite inadaptée aux conditions routières peut entraîner une amende de 60 $, plus les frais, en plus de l’ajout de 2 points d’inaptitude.

Déneiger son véhicule et garder une visibilité sans obstruction

Les conditions hivernales exigent des précautions additionnelles pour la conduite automobile et, une fois sur la route, il peut être compliqué de s’arrêter pour ajuster son véhicule, voire dangereux lorsque la visibilité est obstruée momentanément. La majorité des informations reçues par un conducteur à bord d’un véhicule passe par les yeux. Une bonne visibilité est donc essentielle. Pour ce faire, le pare-brise, les vitres du véhicule et les rétroviseurs extérieurs doivent être libres de matières pouvant nuire à la visibilité.

Prenez le temps de vous assurer d’avoir une bonne visibilité et de ne pas avoir de givre sur les vitres. Ces quelques minutes de plus au départ permettent d’éviter des situations dangereuses. Le déneigement complet du véhicule doit être effectué avant le départ afin d’éviter que, par exemple, la neige du toit ne se retrouve sur le pare-brise durant un déplacement ou à la suite d’un freinage brusque. Circuler dans un véhicule sur lequel il y a présence de beaucoup de neige, communément appelé un « igloo mobile », est non seulement dangereux, mais interdit. Le conducteur d’un véhicule sur lequel il y a de la neige, de la glace ou toute autre matière pouvant s’en détacher et susceptible de présenter un danger pour les usagers de la route pourrait recevoir une amende variant de 60 $ à 100 $, plus les frais. Vous trouverez dans ce court montage des images prises par des citoyens et illustrant les dangers et les conséquences d’un véhicule mal déneigé.

Pour plus d’information sur la conduite hivernale, n’hésitez pas à consulter le site Web de la SAAQ.

Facebook Twitter Reddit