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Pascal Bérubé favorable à un contrôle des locateurs de la SÉPAQ

Pour la Semaine de la relâche scolaire
Le chef parlementaire du PQ et député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo: courtoisie)

Le chef parlementaire du Parti Québécois et député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, demande que la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) soit mise à profit pour mieux contrôler une éventuelle propagation de la pandémie de coronavirus pendant la Semaine de la relâche scolaire.

Monsieur Bérubé a abordé ce sujet lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale, ce matin. Il croit que la SÉPAQ pourrait contribuer à contrôler les allées et venues des locataires de chalets.

« Vous demandez la vérification par la SÉPAQ des adresses. Vous ne faites pas confiance au monde qui va louer un chalet en région de faire son épicerie, par exemple, chez lui, d’aller au chalet, de ne pas en sortir? », a demandé un journaliste à monsieur Bérubé.

« La SÉPAQ, c’est l’État, là. Bien oui, SÉPAQ, c’est l’État. Et l’État a une responsabilité. C’est le cas dans ma région. Si quelqu’un vient de Montréal, par exemple — puis encore une fois, on va voir la décision, là, sur les contrôles routiers potentiels — ce n’est pas recommandé, puis il me semble qu’il y aurait un travail à faire de dire : « Bien, voulez-vous vraiment passer d’une région rouge à une région orange? » Puis on attend la décision de la Sécurité publique. La semaine dernière, la ministre (Guilbault) nous dit : « On n’a pas assez d’effectifs policiers, puis la Santé publique ne nous le recommande pas. » Hier, c’était complètement différent. On rit de nous », déplore Pascal Bérubé.

Qui dirige?

« Sérieusement, il y a-t-il quelqu’un qui pense que c’est la Santé publique qui dirige cette pandémie-là? « Le politique », au gré de ses fantaisies puis de ses objectifs politiques, décide de s’adapter. Là, il écoute la population. Ah! Contrôle routier, ça a l’air à être populaire, on va aller vers ça. Puis, comme l’an dernier on nous a dit que tous les maux de la pandémie originaient de la matrice qui était la Semaine de relâche, bien là ils ne sont pas pour aller se dédire. C’est un jeu dangereux. Ça ne marche pas. Non, ça ne marche pas. »

« Tu interdis ou tu permets. Le couvre-feu, là, c’est interdit, c’est 20 heures ou 21 h 30 dans les régions oranges. C’est interdit. Il n’y a pas de zone grise. Le premier ministre dit : Les voyages interrégions, ce n’est pas interdit, mais ce n’est pas recommandé. Ce n’est pas assez pour empêcher du monde de circuler, là, ça se fait, dans les régions. Bien là il fait juste être clair. Je veux dire, un petit peu d’autorité », lance Pascal Bérubé.

Inspections dans les CHSLD

Ce dernier a aussi abordé la situation dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD).

« Autre sujet important que sont les CHSLD. Alors, je veux bien citer les chiffres : plus de 20 % des CHSLD, des établissements de santé visités par les inspecteurs de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST) ne respectaient pas les règles sanitaires. Pourquoi est-ce que je vous parle de ça? Parce que vous savez que j’ai une bonne mémoire. 10 février 2020, c’est presque jour pour jour, hein? Alors, la ministre plus ou moins responsable des Aînés, Marguerite Blais, avait fait paraître cette image sur les réseaux sociaux. Elle avait atteint le cap des 100 CHSLD visités », rappelle le chef parlementaire.

Il propose la nomination d’un inspecteur.

« Bien, croyez-moi ou non, je pense qu’elle n’a rien vu de ce qui est évoqué ce matin. Alors, au lieu de chercher les caméras, il aurait fallu chercher là où il y avait des problèmes et les régler. Et c’est exactement la même chose qui s’est passée du côté de Liverpool, où il y a eu plusieurs, plusieurs signalements (du nouveau variant), qui ne se sont jamais rendus, manifestement. Alors, dans les conditions, si la ministre des Aînés n’est pas capable de prévoir en amont ces problèmes-là, peut-être qu’à la place d’une ministre plus ou moins responsable des Aînés, on devrait avoir un inspecteur en chef qui coordonne les enquêtes et qui lie des résultats. »

« D’ailleurs, n’est-ce pas ça, l’essentiel des attentes de la population, s’assurer que les personnes, que ce soient nos parents ou nos grands-parents, soient en sécurité, soient heureux à la fois en CHSLD ou en RPA? Alors, 100 CHSLD visités. Félicitations, ça nous fait une belle image. D’ailleurs, le premier ministre avait félicité la ministre responsable des Aînés, mais… Ça c’est il y a un an. Le bilan, c’est qu’on n’a pas vu grand-chose », estime Pascal Bérubé.

Monarchie

Enfin, monsieur Bérubé est revenu sur le résultat d’un vote concernant la monarchie, à la suite d’une motion déposée par le Parti Québécois.

« Hier, un vote important, un vote qui aurait pu être historique à l’Assemblée nationale sur la question de la monarchie. Alors, 75 % des Québécois conviennent que c’est archaïque, que c’est colonial, que c’est inutile, mais, à l’Assemblée nationale, ce n’est pas le même résultat. Alors, le Parti québécois a déposé cette motion, évidemment, a voté en faveur. C’est le cas de Québec solidaire également. Mais les deux partis fédéralistes, le Parti libéral du Québec, pour qui je n’avais pas vraiment d’attentes à ce sujet, mais aussi la Coalition avenir Québec (CAQ), avec exactement le même argumentaire, ont refusé cette motion. Et j’ajouterais que c’était un de leurs engagements dans leur plan nationaliste qu’ils avaient évoqué à l’époque. »

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