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L’Est de la région au jaune : Pascal Bérubé recherche une volonté plus forte des élus municipaux

Le chef parlementaire du PQ et député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo: courtoisie)

Après le député de Rimouski à l’Assemblée nationale, Harold LeBel, ce matin, le député de Matane-Matapédia et chef parlementaire du PQ, Pascal Bérubé, s’est prononcé ce midi sur l’éventualité du passage de l’Est du Bas-Saint-Laurent au niveau de pré alerte jaune.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé hier, en fin de journée, que la Côte-Nord et la Gaspésie passeraient au niveau jaune, sur le code d’alerte face à la pandémie de coronavirus, à compter du 26 mars, mais n’a rien précisé pour le Bas-Saint-Laurent. De nombreuses réactions ont suivi pour plaider en faveur de notre région, les principaux arguments étant le faible nombre de cas et les efforts consentis par les Bas-Laurentiens au cours des derniers mois.

« Déception, incompréhension, volonté de connaître les critères qui ont été utilisés… là, ce qui me choque, c’est que personne ne sera disponible pour expliquer des décisions aussi importantes pour le Bas-Saint-Laurent. On ne peut pas juste dire : « la Gaspésie et la Côte-Nord deviennent jaune, mais le Bas-Saint-Laurent demeure comme ça et on ne l’explique pas. » Ni le ministre de la Santé, ni le directeur national de la Santé publique, ni le directeur régional de la Santé publique -pour qui c’est pas mal la priorité aujourd’hui- ne sont disponibles. Ça ne marche pas! », a lancé monsieur Bérubé sur les ondes de la radio CFYX ce midi.

Variants

« Si c’est à cause des nouveaux variants identifiés dans l’Ouest du Bas-Saint-Laurent, qu’on nous le dise. Les gens comme moi n’ont pas accès à l’information; ils apprennent les choses à la télévision et ils doivent faire le travail de la Santé publique, ça, ça ne peut pas marcher non plus. Je ne suis pas du côté de la Santé publique, là. Je suis du côté des citoyens et je me pose des questions. Je demande qu’on applique les règles, pour mes concitoyens. Ça doit marcher dans les deux sens. Dites-nous pourquoi on en est là et dites-nous quelle était la recommandation du Dr Leduc (Sylvain, directeur régional de la Santé publique) », a renchéri monsieur Bérubé.

« Si on est passé au jaune malgré l’avis de la Santé publique, ça veut dire que la décision a été politique », insiste Pascal Bérubé.

Unanimité

Interrogé à savoir si on peut faire pression davantage et obtenir satisfaction dès maintenant, monsieur Bérubé a ajouté :

« Les quatre MRC de l’Est du territoire : Rimouski-Neigette, la Mitis, la Matapédia et la Matanie pourraient se retrouver en jaune. On peut l’imaginer, mais pour ça, ça prend un consensus fort des préfets et élus municipaux. Je ne l’ai pas vu pour l’instant. Je ne l’ai pas constaté de manière formelle, mais j’ai entendu le maire d’Amqui dire qu’il n’était pas en faveur de ça. Il voudrait que ce soit toute la région qui change et pas juste l’Est. Le maire de Matane est favorable. Le maire de Rimouski s’est exprimé aussi… il faudrait que je fasse le tour, mais pour que ça arrive, il faut de la solidarité. La balle est dans le camp des élus municipaux. »

La direction régionale de la Santé publique ne semblait pas disposée à commenter la situation au moment d’écrire ces lignes, se midi.

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