L’héritage de la pandémie un an plus tard
Un an après que le ciel nous soit tombé sur la tête le 11 mars 2020, le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, constate que la pandémie a changé drastiquement la vie des gens et causé de nombreux inconvénients. Mais un an plus tard, il note quelques effets positifs.
« Quand le gouvernement a mis le Québec sur pause pour deux semaines, je savais que ce serait beaucoup plus long que cela. J’avais estimé deux ans, et ce ne sera pas loin de ça. Rapidement dans la MRC, nous avons mis en place notre cellule de crise afin de permettre aux organismes communautaires de continuer à aider notre population qui se trouvait isolée, particulièrement les gens de plus de 70 ans. Je lève mon chapeau à tout le monde qui a mis l’épaule à la roue pour que ça fonctionne bien », déclare M. Denis.
Même si le virus est toujours présent, le préfet constate que les choses vont dans le bon sens. « Le retour à la normale n’est pas pour demain, mais la vaccination nous permet d’envisager un allègement graduel des mesures d’ici l’automne », lance-t-il.
Quelques traces positives
Si la pandémie a un côté sombre évident, elle pourrait laisser quelques traces positives. « Nous avons appris à travailler à la maison. C’est très positif pour les régions éloignées parce que maintenant, les entreprises savent qu’il est possible de travailler efficacement de n’importe où au Québec. Ce sera encore plus le cas avec les annonces de lundi concernant les services d’Internet et de téléphonie cellulaire », explique le préfet des Basques.
« La pandémie a forcé la science et les grandes entreprises à travailler ensemble dans un objectif commun. Elle nous a aussi donné les moyens pour combattre l’Influenza en gardant davantage nos distances et en se lavant les mains plus souvent. Nous avons aussi appris à travailler ensemble pour offrir des services de proximité à la population, et cela, dans tous les domaines, incluant l’alimentation », précise M. Denis.