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Les producteurs de grains toujours prêts à innover

Le président des PGQ, Christian Overbeek. (Photo courtoisie Producteurs de grains)

À l’occasion de l’assemblée générale annuelle (AGA) virtuelle 2021 tenue mardi, les Producteurs de grains du Québec (PGQ) misent sur l’innovation pour l’année à venir, au bénéfice de l’ensemble des Québécois.

Les PGQ réclament donc le soutien approprié des gouvernements et ils soulignent la présence de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, Marie-Claude Bibeau, à leur assemblée.

« L’assemblée générale permet de prendre le pouls des producteurs du Québec. Ceux-ci sont prêts à continuer d’innover et à se mobiliser pour assurer la production de grains de qualité pour les citoyens de la province et les acheteurs étrangers. Nous souhaitons le même engouement et la même détermination de la part des deux paliers gouvernementaux. Nous invitons les gouvernements à se mobiliser et à offrir le soutien que le secteur des grains et l’agriculture en général méritent », déclare le président des PGQ, Christian Overbeek.

Voici un résumé des demandes faites par les PGQ au cours des derniers mois :

1. Que les programmes de sécurité de revenu soient revus afin d’offrir une protection efficace et pour stabiliser les revenus au coût de production moyen québécois; 2. Mettre en place des programmes qui assurent une meilleure rétribution des efforts agroenvironnementaux des productrices et des producteurs; 3. Augmenter les sommes allouées par le gouvernement fédéral aux programmes de gestion des risques afin d’assurer la compétitivité des producteurs sur les marchés internationaux.

Les paiements de transferts les plus faibles au pays

D’ailleurs, l’étude portant sur la compétitivité du secteur des grains au Québec démontre que les paiements de transfert que reçoivent les producteurs québécois sont plus faibles que ceux reçus par leurs compétiteurs étrangers. Également, celle-ci établit que le cadre environnemental au Québec est plus sévère que celui des autres provinces canadiennes et des États-Unis. Enfin, l’étude permet de constater que la rémunération des efforts environnementaux est plus faible au Québec qu’ailleurs.

« Les producteurs québécois veulent innover davantage, mais il ne fait aucun doute que les gouvernements devront eux aussi contribuer afin d’assurer notre compétitivité sur le marché local et sur la scène internationale, notamment en assurant un financement adéquat de la recherche, la mise en place de programmes adaptés à la réalité des agriculteurs et une hausse des investissements pour accroître la performance agroenvironnementale », ajoute M. Overbeek.

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